Géorgie - Suisse
Schär: "Ça me rend fier de voir Shearer jubiler sur un de mes buts"

ATS

22.3.2019 - 12:54

Fabian Schär, titulaire performant à Newcastle, est devenu un des leaders de l'équipe de Suisse. Le défenseur saint-gallois se réjouit des progrès réalisés par la sélection de Vladimir Petkovic. Il pense que les bases sont solides pour se lancer dans les éliminatoires de l'Euro 2020, dès samedi en Géorgie (15h00).

Fabian Schär a retrouvé sa pleine confiance en Angleterre.
Fabian Schär a retrouvé sa pleine confiance en Angleterre.
Source: Keystone

Fabian Schär, avez-vous déjà rencontré l'«Ange du nord», Alan Shearer, le meilleur buteur de l'histoire de Newcastle?
«Non, jamais. Mais il est présent partout, ici. C'est une légende.»

Qui vous a souvent encensé ces derniers temps...
«Les félicitations font toujours du bien. Il y a même une vidéo où on voit Shearer jubiler sur un de mes buts. C'est marrant de voir ça. Et ça me rend fier.»

Vos dernières semaines ont été très bonnes en club et vous arriver en équipe de Suisse lancé à fond. En quoi ce changement de situation vous aide-t-il? Et êtes-vous désormais devenu un des leaders de la sélection?
«Cela n'est pas vraiment nouveau. En équipe de Suisse, la tradition veut que ceux qui comptent beaucoup de capes jouent un rôle de leader.»

C'est ce que vous vouliez?
«J'ai emmagasiné de l'expérience ces dernières années, en sélection et en club. J'ai joué dans les trois plus grands championnats avec des styles et des philosophies de jeu différents. Je peux donc transmettre cette expérience.»

Dans l'effectif, on trouve huit joueurs qui n'étaient pas à la Coupe du monde l'été passé. Ces profonds changements sont-ils difficiles à vivre pour ceux qui sont là depuis longtemps?
«Non, c'est stimulant et, surtout, c'est important pour le développement de l'équipe. Les nouveaux viennent avec faim et donnent de nouvelles impulsions.»

Alors que s'ouvre un nouveau cycle pour l'équipe de Suisse, avec ces éliminatoires de l'Euro 2020...
«Nous devons oublier ce qui s'est passé auparavant. Si nous ne sommes pas bons contre la Géorgie et le Danemark, la victoire contre la Belgique sera balayée. Les qualifications commencent et tout le monde veut aller à l'Euro.»

L'équipe, au sortir d'une Coupe du monde dont la fin a été ratée, a-t-elle progressé durant l'automne?
«Oui, je pense que nous avons fait un pas en avant. Nous avons montré que nous pouvions battre des équipes bourrées de qualités. Ce n'est pas une mauvaise base pour lancer une campagne éliminatoire.»

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