Lausanne-Sport a accepté d'être attentiste contre Grasshopper vendredi. Et le succès 1-0 donne raison à Giorgio Contini.
«Je vois la balle qui arrive et je dis à Elton (Monteiro) de la laisser passer. Et j'enchaîne sur une frappe à l'instinct. Ca rentre, c'est magnifique.» Dan Ndoye est un homme heureux. Le footballeur de 19 ans a sans doute propulsé le Lausanne-Sport vers la Super League. Cela n'est pas mathématiquement fait, mais avec onze points (ou huit, puisque GC a un match à rattraper) d'avance, l'affaire est réglée.
Cela suffit amplement à la joie lausannoise. C'est légitime. Mais c'est un minimum. Car le LS s'en est très bien sorti avec ce but de la 91e minute. «Dans un match comme celui-ci, personne ne voulait perdre, admet Ndoye. On a bien fermé la baraque et on a mis ce but qui nous soulage tous.»
Et s'il y en a un qui peut souffler ce vendredi, c'est bien Giorgio Contini. Tancé ces dernières semaines, au moins autant pour les résultats que la manière avec laquelle s'exprimait son équipe, l'entraîneur des Vaudois a de quoi sourire. «Ce n'était pas un bon match, mais ça m'est égal. Alors merci pour les trois points», a lancé le coach lausannois.
Manière de faire savoir que cette victoire contre GC lui donne raison: «Je sais ce que je travaille. Les gens ne sont pas présents dans le vestiaire, ils ne savent pas comment je gère mon équipe et mes joueurs. Ceux-ci sont bien conscients qu'il peut y avoir des périodes compliquées, mais je peux comprendre les spectateurs qui voudraient que l'on gagne toujours 5 ou 6-0.» Le classement parle pour lui.