Ligue des ChampionsHuit ans après, l'Inter est de retour
18.9.2018
Une éternité: huit ans après son triomphe en 2010 sous les ordres de José Mourinho et six ans après sa dernière apparition, l'Inter Milan retrouvera mardi (18h55) face à Tottenham la Ligue des champions. Une scène dont elle s'était considérablement éloignée ces dernières années.
La traversée du désert a débuté à San Siro un soir de mars 2012 face à Marseille et son entraîneur d'alors, Didier Deschamps. Grâce à un but signé Brandao après un fameux contrôle du dos, l'OM atteignait les quarts de finale de la C1 et renvoyait l'Inter à l'anonymat de la Serie A.
Moins de deux ans plus tôt pourtant, les nerazzuri avaient marché sur l'Europe et l'Italie avec le chef d'oeuvre de José Mourinho: un inédit triplé Serie A-Coupe d'Italie-Ligue des champions scellé lors d'un succès 2-0 en finale face au Bayern Munich à Madrid.
"C'est une équipe qui a écrit une page importante de l'histoire de ce club. On se parle régulièrement, avec mes coéquipiers d'alors. Le match de Madrid restera dans nos coeurs, comme la joie des tifosi", a expliqué la semaine dernière Javier Zanetti, joueur légendaire du club, dont il est aujourd'hui le vice-président. Avec l'inépuisable argentin, jouaient alors des champions du calibre de Samuel Eto'o, Wesley Sneijder, Walter Samuel, Lucio ou Diego Milito.
Premier pas
Mais depuis cette orgie de grands joueurs et de trophées, l'Inter est brutalement rentrée dans le rang et a dû se contenter de trois fois rien: une Supercoupe d'Italie et une Coupe du monde des clubs dans la continuité du triplé, puis une coupe d'Italie en 2011 avec Leonardo comme entraîneur. Puis plus rien.
Sur le banc se sont succédé une bonne dizaine d'entraîneurs, pour des résultats décevants et des moments embarrassants. Notamment cette défaite à domicile en Europa League face aux Israéliens de Beer Sheva en 2016, alors que sur le mercato, quelques spectaculaires ratés plombaient les résultats et les finances (Vidic, Forlan, Mvila, Hernanes, Gabigol, Joao Mario, Kondogbia...).
Les présidents et propriétaires aussi ont changé, la famille Moratti cédant le club à l'Indonésien Erick Thohir. Ce dernier l'a à son tour vendu en 2016 au groupe chinois Suning, géant de l'électronique et de l'électro-ménager au chiffre d'affaires supérieur à 30 milliard d'euros par an. Même si Thohir, qui a conservé 30% des parts, reste le président, c'est bien la nouvelle propriété chinoise qui a relancé l'Inter, jusqu'à la 4e place décrochée in extremis en fin de saison dernière et ce retour en C1.
"C'est un premier pas sur le chemin du retour vers les sommets du football", avait alors déclaré Steven Zhang, 26 ans, fils du propriétaire Zhang Jindong, probable futur président et visage de Suning à Milan, où il vit. Depuis 2016, les revenus du club sont en hausse au point qu'il ne reste plus que quelques stigmates - comme une liste de joueurs réduite encore cette année en C1 - des sanctions prises par l'UEFA en 2015 en lien avec le fair-play financier.
Sous pression
L'image de l'Inter a également été confortée, comme l'a montré la tentative estivale de recruter Luka Modric, qui aurait sans doute fait sourire il y a trois ou quatre ans. "On refait envie. Aujourd'hui, il y a de grands joueurs qui veulent venir jouer ici", a estimé à ce sujet l'entraîneur Luciano Spalletti. A défaut de Modric, l'Inter a obtenu cet été les renforts de Nainggolan, Keita Baldé, De Vrij, Asamoah ou Politano.
Mais avec déjà deux défaites en quatre journées de championnat avant de recevoir Tottenham mardi devant près de 70 000 spectateurs, Spalletti et les nerazzurri redécouvrent aussi la pression qui accompagne les équipes qui disputent la Ligue des Champions. "C'est un groupe très dur qui nous attend. On paie le fait d'être dans le quatrième chapeau, mais nous sommes heureux d'être là. Ce qui compte, c'est que l'Inter soit de retour sur cette scène", a assuré Spalletti.
Outre Tottenham, l'Inter devra en effet se mesurer au PSV Eindhoven et à un géant, Barcelone, qui était déjà dans la poule des Milanais en 2009-2010. L'année du triplé.
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