Oscar Londono Oscar Londono : "Ineos ? On ne peut rien leur dire"

Chris Geiger

12.5.2021

Chris Geiger

Le quatrième et dernier derby lémanique de la saison entre Servette et le Lausanne-Sport a lieu ce mercredi soir (18h15/blue Sports) à la Praille à l'occasion de la 34e journée de Super League. Ancien joueur des deux clubs, Oscar Londono livre ses impressions avant ce choc.

Sept années au Lausanne-Sport (1991-1994 puis 1996-2000), huit saisons à Servette (2000-2008) : Oscar Londono est la personne idéale pour évoquer le quatrième et dernier derby lémanique de la saison de Super League.

Un choc très attendu ce mercredi soir (18h15/blue Sports) du côté de la Praille au vu de l'énorme enjeu sportif. En effet, tant les Genevois (3es, 47 points) que les Vaudois (5es, 43 unités) viseront la victoire pour rester dans les premières positions du classement.



"Je pense qu'on peut être contents que ces deux clubs jouent pour une place européenne. Tant Servette que Lausanne ont adopté une ligne de conduite et se sont fixés des objectifs sur le long terme", a d'abord souligné le Colombien d'origine.

Avant d'évoquer en détail la politique des deux clubs. "A Lausanne, j'ai vu un investisseur qui se donne les moyens de réussir. Il est certes vrai qu'il n'est pas bien perçu suite aux nombreux changements effectués au sein du club depuis son arrivée. Je pense toutefois qu'Ineos a répondu présent puisque le club a retrouvé l'élite. A trois matches de la fin, le LS peut encore viser une place en Coupe d'Europe. On ne peut donc rien leur dire", a poursuivi l'ancien entraîneur de Team Vaud M17 (2018-2019).

Si les résultats sur le terrain sont effectivement excellents pour un néo-promu, le directeur sportif Souleymane Cissé a néanmoins curieusement décidé samedi de se séparer de l'entraîneur Giorgio Contini au terme de l'exercice en cours. 



Ce nouveau choix fort du club vaudois tranche d'ailleurs avec le calme et la sérénité présents depuis plusieurs années désormais au bout du lac Léman.

"Je trouve que Servette a une bonne philosophie et le mélange entre les quelques joueurs étrangers et ceux du cru est bon. Le bon vivier de formation, la continuité du travail effectué en coulisses par les investisseurs genevois et ce qu'ils montrent sur le terrain permettent au club d'être 2e ou 3e du championnat", s'est réjoui le Suisse de 50 ans.

Un classement que les Grenat voudront évidemment défendre ce mercredi soir face à un leurs meilleurs ennemis, lesquels voudront démontrer que leur vision à long terme est la bonne.