Ligue des champions La CL s’apprête à être reformée, mais pas simplifiée

ATS

30.3.2021 - 15:50

Keystone-SDA

L'UEFA décidera le 19 avril du format de la Ligue des champions après 2024, soit la réforme la plus radicale de sa compétition reine depuis vingt ans, a annoncé l'instance européenne mardi.

Pour remporter la coupe aux grandes oreilles, il faudra au vainqueur disputer 4 matches de plus.
Pour remporter la coupe aux grandes oreilles, il faudra au vainqueur disputer 4 matches de plus.
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Comme annoncé vendredi dernier par l'association European Leagues, un comité exécutif de l'UEFA se tiendra bien ce mercredi, et «l'avenir des compétitions de club au delà de 2024 sera l'un des sujets discutés», explique l'organisation dans un communiqué.

Mais faute d'avoir réglé les derniers détails, «une décision officielle sur ce sujet ne sera prise qu'au comité exécutif suivant», soit le 19 avril, ajoute l'UEFA.

Cette réunion promet d'être chargée puisque l'UEFA doit aussi préciser l'organisation de l'Euro (11 juin-11 juillet) dans chacune des 12 villes-hôtes à travers l'Europe, quitte à en abandonner certaines si elles ne peuvent accueillir de public.

En discussions depuis plusieurs mois, la future formule de la Ligue des champions doit permettre de passer de 32 à 36 équipes, attribuant l'un des quatre tickets supplémentaires à la France, au bénéfice de sa 5e place au coefficient des championnats.

L'UEFA prévoit de remanier radicalement sa phase de poule, en abandonnant les huit groupes actuels de quatre équipes au profit d'un mini-championnat inspiré du «système suisse», inventé lors d'un tournoi d'échecs à Zurich en 1889.

A partir de 2024, chaque équipe devrait jouer 10 matches contre 10 adversaires différents, une formule synonyme d'exposition médiatique accrue et donc de droits TV gonflés, avant de basculer dans la phase à élimination directe à partir des huitièmes de finale.

L'accord en vue sur la future C1 devrait enterrer pour quelques années les rumeurs autour de la création d'une «Superligue» privée entre cadors européens, qui avaient agité le football continental à l'automne.

Restera à préciser comment ces cent rencontres supplémentaires – quatre de plus pour chaque club en phase de poule, donc au moins 17 au total pour le vainqueur – s'intégreront dans un calendrier dont tout le monde dénonce déjà la saturation.