Gianni Infantino «La FIFA condamne l'utilisation de la force par la Russie»

ATS

24.2.2022 - 19:53

Le président de la FIFA Gianni Infantino s'est dit «préoccupé» face à une situation «tragique et inquiétante» après le lancement par la Russie d'une intervention militaire en Ukraine. Il n'a pas fait d'annonce sur les prochains matches organisés sur le territoire russe.

Gianni Infantino s'est dit «préoccupé» face à une situation «tragique et inquiétante» après le lancement par la Russie de Vladimir Poutine d'une intervention militaire en Ukraine.
Gianni Infantino s'est dit «préoccupé» face à une situation «tragique et inquiétante» après le lancement par la Russie de Vladimir Poutine d'une intervention militaire en Ukraine.
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«J'ai été choqué par ce que j'ai vu, je suis inquiet et préoccupé par cette situation. La FIFA condamne l'utilisation de la force par la Russie. La violence n'est jamais une solution. Nous appelons tous les acteurs à restaurer la paix à travers un dialogue constructif», a affirmé le dirigeant en conférence de presse, alors que la Russie doit accueillir une voire deux rencontres de barrages du Mondial-2022 les 24 et 29 mars.

«La FIFA va continuer de surveiller la situation et les développements en relation avec les matches de qualifications au Mondial seront communiqués en temps voulu», a prévenu l'instance dans un communiqué.

Les fédérations des trois pays susceptibles de se rendre en Russie fin mars lors des barrages de la Coupe du monde, la Pologne, la Suède et la République tchèque, avaient conjointement demandé, dans un communiqué publié un peu plus tôt, à délocaliser ces rencontres.



L'UEFA, confédération européenne du football, avait déjà «condamné fermement l'invasion militaire» russe en Ukraine plus tôt dans la journée, avant de réunir un comité exécutif extraordinaire vendredi (10h), notamment pour étudier le sort de la finale de la Ligue des champions, prévue à Saint-Pétersbourg le 28 mai.



Des appels à la relocalisation ont émané des dirigeants européens, notamment du Premier ministre britannique Boris Johnson, opposé à la tenue de l'événement en Russie.