La FIFA a confirmé «dialoguer» sur la création d'un fonds d'indemnisation des travailleurs migrants accidentés sur les chantiers du Mondial 2022 au Qatar. Le président Gianni Infantino a tenté une nouvelle fois de rassurer sur le respect des droits humains pendant le tournoi.
Interrogé lors d'une conférence de presse à Doha, le porte-parole de la FIFA, Bryan Swanson, a promis une décision «en temps voulu» quant à l'idée de créer ce fonds d'indemnisation. L'idée a été lancée par des ONG et soutenue par des sponsors et des équipes.
L'instance dirigeante du foot mondial «maintient un dialogue continu positif avec l'Organisation internationale du travail et la Confédération syndicale internationale et toutes les autorités compétentes au Qatar sur des initiatives qui profiteront aux travailleurs migrants longtemps après le dernier match de la Coupe du monde», a déclaré Swanson.
Sous la pression de ces organisations et des ONG, le petit émirat du Golfe a entrepris ces dernières années des réformes sur le marché du travail. Il a notamment mis en place un fonds de compensation pour les travailleurs qui ne perçoivent pas leurs salaires.
Dans un message vidéo, Infantino a salué les «réformes révolutionnaires du Qatar qui, au cours des dernières années et pour les années à venir, améliorent la vie de milliers de travailleurs». Répondant aux inquiétudes sur le respect des droits des femmes et de la communauté LGBT pendant la compétition, le président de la FIFA a martelé que «tout le monde sera le bienvenu, quels que soient son origine, son milieu, sa religion, son sexe, son orientation sexuelle ou sa nationalité».
Cette Coupe du monde, pour laquelle le Qatar a investi des dizaines de milliards de dollars et qui devrait attirer un million de fans, «sera la meilleure sur et en dehors des terrains», a promis Infantino.