Moins d'un an après son titre mondial au Qatar, l'Argentine de Lionel Messi débute dans la nuit de jeudi à vendredi contre l'Equateur les qualifications pour la Coupe du monde 2026, 24 heures avant le Brésil de Neymar.
L'Amérique du Sud est la première zone à se lancer sur le parcours d'obstacles vers le Mondial aux Etats-Unis, Canada et Mexique, le premier élargi à 48 équipes.
Dans la foulée de Paraguay-Pérou et Colombie-Venezuela, les champions du monde argentins seront vendredi (02h00) l'attraction principale de cette première journée, huit mois et vingt jours après la finale spectaculaire remportée contre la France (3-3, 4-2 t.a.b.).
A 36 ans, le nouveau joueur de l'Inter Miami retrouvera pour cette fenêtre internationale Angel Di Maria (Benfica), l'autre buteur argentin de la finale, l'expérimenté Rodrigo De Paul (Atlético Madrid), ou encore le gardien Emiliano Martinez (Aston Vila), entré dans la petite histoire de la Coupe du monde avec sa célébration clownesque.
Pour affronter l'Equateur à Buenos Aires puis la Bolivie, mardi à La Paz, le sélectionneur Lionel Scaloni a en revanche dû se passer de Paulo Dybala (AS Rome), Marcos Acuna (Séville FC) ou de Giovani Lo Celso (Tottenham), blessés.
Le point d'interrogation Neymar
Le Brésil commencera lui samedi (02h45) à Belém, tout au nord du pays, contre la Bolivie. Le gros point d'interrogation est l'état de forme de l'astre Neymar, à peine transféré du Paris SG à Al-Hilal et qui était déjà blessé selon son entraîneur en Arabie saoudite.
Opéré en mars de la cheville droite, Neymar n'a plus évolué en match officiel depuis le 19 février contre Lille en Championnat de France, même s'il a rejoué en amical, lors de la tournée estivale du PSG en Asie contre les Coréens de Jeonbuk Motors.
Mais l'attaquant de 31 ans semble être disponible pour son sélectionneur Fernando Diniz. Disponible et toujours ambitieux, malgré son départ vers un championnat réputé faible en dépit des arrivées de plusieurs stars.
«J'espère évidemment qu'un jour je pourrai réaliser mon plus grand rêve, qui est de gagner la Coupe du monde, c'est évident», a-t-il expliqué dans l'émission Esporte Espetacular de la chaîne Globo.
«Mais parfois, cela n'arrive pas. Au Brésil, nous avons un homme qui est l'idole ultime, l'un des plus grands noms de l'histoire du pays, Zico, et il n'a pas gagné de Coupe du monde. Cela n'enlève rien aux qualités et au don qu'il avait, et cela s'applique également à moi», a-t-il poursuivi.
Pour pouvoir penser au titre mondial en 2026, le Brésil doit bien débuter contre la modeste Bolivie avant de se déplacer au Pérou, mardi. La qualification doit logiquement être une formalité, sachant que six équipes sur les dix sud-américaines seront qualifiées directement pour le Mondial, et que la septième jouera les barrages.
L'Uruguay, éliminé au premier tour au Qatar, jouera lui contre le Chili et l'Équateur. Deux matches qui sonnent déjà comme un changement d'ère pour la Celeste: le sélectionneur argentin Marcelo Bielsa a décidé de ne pas sélectionner les deux buteurs historiques Luis Suarez et Edison Cavani. Il se repose désormais sur la jeune garde, le milieu madrilène Federico Valverde, l'attaquant de Liverpool Darwin Núñez ou encore le néo-Parisien Manuel Ugarte.
Outre l'Amérique du sud, l'Asie et l'Afrique commenceront également leur phase qualificative avant la fin de l'année. Bien avant l'Europe, en mars 2025.