Après les trois victoires du dimanche, les trois nuls du mercredi : les clubs romands témoignent d'une belle uniformité en cette fin d'année.
Si le partage des points de Servette devant Vaduz s'apparente à une contre-performance, Lausanne et Sion ont vraiment obtenu un résultat positif respectivement à Lugano (0-0) et à Zurich (0-0). Le néo-promu et le onze de Fabio Grosso ont témoigné d'une rigueur qu'on ne leur prêtait peut-être pas en début de saison.
Au Cornaredo, Lausanne a fait jeu égal avec une équipe qui s'avance peut-être comme le plus grand rival des Young Boys. Avec Cameron Puertas et Gabriel Barès très inspirés en ligne médiane, les Vaudois ont poussé leurs adversaires dans leurs derniers retranchements. Appelé à remplacée Aldin Turkes blessé peut avant l'heure de jeu, Isaac Schmidt armait ainsi une tête sur la transversale de Noam Baumann à la 86e. Si cette tête avait fait mouche, on n'aurait vraiment pas pu parler de hold-up. Même si Joaquin Ardaiz devait, quant à lui, trouver le poteau de Mory Diaw dans une fin de rencontre très mouvementée.
Au Letzigrund, le FC Sion n'a pas autant lâché les chevaux que le Lausanne-Sport. Fabio Grosso et ses joueurs ont cueilli le point qu'ils étaient venus chercher pour un troisième match sans défaite. Titularisé pour la quatrième fois de suite, Timothy Fayulu a fêté son premier "clean sheet". Le Gemvois s'est affirmé en cette fin d'année comme un numéro un indiscutable dans les buts valaisans. Ce choix fort opéré par Fabio Grosso s'est avéré playant dans la mesure où Timothy Fayulu a fait les arrêts qu'il fallait devant un adversaire qui aura n'aura pas marqué le moindre but lors de ses trois derniers matches de l'année. Pour le FCZ, il était temps que 2020 se termine...