À l'image d'une Seleçao intraitable dans les qualifications sud-américaines du Mondial 2022, les clubs brésiliens sont largement au-dessus de lot en Copa Libertadores. Ils ont des moyens financiers beaucoup plus importants et un vivier inépuisable de talents.
Pour la première fois depuis la création du tournoi en 1960, trois équipes d'un même pays trustent le dernier carré de l'équivalent sud-américain de la Ligue des Champions. En 1966, les Argentins de River Plate, Boca Juniors et Independiente avaient disputé ensemble la phase finale, mais elle se jouait en matches de poule, et non à élimination directe.
Les demi-finales commencent mardi, avec le choc 100% brésilien entre le champion en titre Palmeiras et l'Atlético Mineiro de Hulk et Diego Costa, revenus au Brésil après de longues années en Europe.
Mercredi, Flamengo, lauréat en 2019, recevra le seul intrus non issu du pays du «Roi» Pelé, les Barcelona de Guayaquil, en Equateur.
Et la grande finale du 27 novembre, à Montevideo, pourrait à nouveau être une affiche entre deux clubs brésiliens, comme le Palmeiras – Santos de la dernière édition.