Le choc de la 35e journée de Ligue 1 entre l'AS Monaco et l'Olympique Lyonnais a tourné à l'avantage des Gones (2-3) dimanche soir à Louis II. Au coup de sifflet final, une bagarre générale a éclaté, preuve de l'immense tension qui régnait sur le Rocher.
L'AS Monaco a peut-être perdu plus qu'un match dimanche soir face à l'Olympique Lyonnais (2-3). Défaits au terme d'un scénario fou, les hommes de Niko Kovac ont certainement dit adieu au titre de champion de France, eux qui pointent à cinq points du leader lillois au terme de la 35e journée de Ligue 1.
Ce résultat permet également aux Gones de revenir à une petite longueur de la troisième place qualificative pour la prochaine édition de la Ligue des champions occupée par les Monégasques. Conscients d'avoir frappé un gros coup sur le Rocher, les Rhodaniens ont laissé explosé leur joie au coup de sifflet final. De manière toutefois trop bruyante et démonstrative au goût des joueurs de la Principauté.
Cinq expulsions
En une poignée de secondes, une bagarre générale a ainsi éclaté au milieu de la pelouse du Stade Louis II et l'arbitre Clément Turpin - qui avait déjà expulsé Maxence Caqueret à la 70e minute - a été contraint de brandir quatre nouveaux cartons rouges à l'encontre de Pietro Pellegri, Willem Geubbels, Marcelo et Mattia De Sciglio.
Un pugilat qu'a vigoureusement déploré Rudi Garcia en conférence de presse. "Les provocations viennent de chez eux, de jeunes joueurs, et on n'a même pas riposté. C'est très dommageable ce qu'il s'est passé... Ce n'est pas digne de joueurs de leur rang", a regretté l'entraîneur lyonnais.
Plus mesuré, son homologue monégasque a, lui, préféré botter en touche. "Je n'ai rien vu de ce qu'il s'est passé, donc je préfère ne pas en parler. Il y a eu des mots, mais je n'ai pas envie d'entrer dans cette polémique-là", a glissé Niko Kovac.
Les deux coaches sont désormais dans l'attente du verdict de la commission de discipline.