Murat Yakin Murat Yakin : "Nous avons une belle opportunité contre l'Italie"

stw, ats

4.9.2021 - 13:38

4.9.2021 - 13:38

La Suisse n'a pas battu l'Italie depuis plus de 28 ans. La sélection de Murat Yakin ferait un grand pas vers la Coupe du monde 2022 si cette série devait prendre fin dimanche à Bâle.

Murat Yakin et la Suisse veulent briller contre l'Italie.
Murat Yakin et la Suisse veulent briller contre l'Italie.
Keystone

C'est un succès face à la Squadra Azzurra, obtenu le 1er mai 1993 à Berne (1-0), qui avait ouvert les portes du Mondial 1994 à la Suisse. Cette victoire est d'ailleurs la dernière en date face à la Nazionale. Depuis lors, les Helvètes ont subi cinq défaites pour quatre nuls, tout en n'inscrivant que trois buts.

«Beaucoup de chemin à parcourir»

A l'exception de l'Angleterre (dernière victoire en 1981), la Suisse a battu tous les «grands» du football européen depuis mai 1993. Sa dernière victime de marque est évidemment la France, battue cet été en 8e de finale de l'Euro aux tirs au but.

Le moment serait donc idéal pour renouer avec la victoire face à l'Italie, qui a lâché du lest en concédant le nul devant la Bulgarie jeudi. «Nous avons une belle opportunité. Mais nous prenons les échéances les unes après les autres», a martelé Murat Yakin.

«Il reste encore beaucoup de chemin à parcourir, car il restera de nombreux matches à négocier après celui-là. L'objectif est de livrer une bonne partie contre l'Italie, malgré les nombreuses absences», a poursuivi le nouveau sélectionneur national.

Quatre titulaires absents

Les absents sont effectivement nombreux. Quatre titulaires indiscutables manquant ainsi à l'appel: le capitaine Granit Xhaka, testé positif au Covid-19, Remo Freuler, suspendu, et les attaquants Xherdan Shaqiri et Breel Embolo, pas encore suffisamment en forme.

Et si l'on ajoute le forfait sur blessure du défenseur Kevin Mbabu, près de la moitié du onze de départ qui avait été archi-dominé par l'Italie à Rome (3-0) il y a près de trois dans le cadre de la phase de groupes de l'Euro est absent.



Il y a donc beaucoup plus de nouveautés que prévu au sein de l'équipe de Suisse. Quatre joueurs ont fait leurs débuts en sélection mercredi lors du match de préparation face à la Grèce, et Murat Yakin a dû en convoquer quatre ces derniers jours.

«Nous n'avons certainement pas eu une semaine facile. Beaucoup de choses sont différentes. Un nouvel entraîneur, et une nouvelle composition d'équipe», a glissé le gardien Yann Sommer, qui sera le capitaine de la sélection suisse en l'absence de Xhaka et de Shaqiri.

Un collectif fort

Pour Yann Sommer, il est clair que, dans un tel contexte, un résultat positif n'est envisageable qu'avec un collectif fort et un esprit d'équipe intact. «La communication sera très importante, nous devrons nous faire confiance», a-t-il précisé.

«Dans le jeu, différents joueurs devront par ailleurs se répartir les tâches de Granit. Tout le monde aura la responsabilité de s'impliquer davantage afin que nous puissions réussir», a conclu le portier de Mönchengladbach.

Mura Yakin affirme que son équipe a répondu à ses attentes pendant certaines phases mercredi face à la Grèce (victoire 2-1). «Dans les 20 premières minutes des deux mi-temps, nous avons été très bons. La répartition de l'espace était alors idéale, même si nous avons évolué avec deux systèmes de jeu différents», a-t-il lâché.

Comme son prédécesseur Vladimir Petkovic, le Bâlois exige une solide assise défensive et une approche offensive constructive. Mais à l'avenir, il souhaite que son équipe porte plus rapidement le ballon dans la moitié de terrain adverse. «J'aimerais que Yann Sommer ait moins souvent le ballon dans ses pieds qu'à l'Euro», a-t-il souri.

stw, ats