Grâce à un triplé de Kylian Mbappé, Paris en a fini avec ses cauchemars. Le PSG a quitté Barcelone avec une convaincante victoire 4-1 lors du match aller des 8es de finale de Ligue des champions mardi. Liverpool a battu 2-0 Leipzig.
Il y avait forcément un air de revanche. Quatre ans après la tragique soirée de la "Remontada", le Paris Saint-Germain revenait dans ce théâtre du Camp Nou. Un endroit où sa réputation en a pris un coup, quelques années durant, le temps d'atteindre enfin une finale la saison passée contre le Bayern (défaite 1-0 à Lisbonne).
Les temps ont changé, à Unai Emery a succédé Thomas Tuchel, lui-même ayant désormais laissé sa place à Mauricio Pochettino. Neymar a revêtu l'autre maillot et est blessé et puis Kylian Mbappé est arrivé dans l'idée de porter le blason parisien à travers l'Europe. Il met un temps certain à y parvenir, mais ce mardi soir, c'est du haut de ses 22 ans qu'il a permis au PSG de quitter le Camp Nou avec un honneur sauf et l'espoir intact d'une qualification pour les quarts de finale.
Messi ouvre le score, Mbappé répond
Il faudra bien sûr confirmer le 10 mars prochain au Parc des Princes, mais l'image laissée par les Parisiens est plus que prometteuse. Peut-être également parce que le Barça n'est plus aussi fringuant. Sauf que Lionel Messi est revenu en pleine bourre depuis quelques semaines, et c'est presque naturellement lui qui a ouvert le score.
Un penalty, concédé bêtement par Kurzawa, qu'il a transformé en force (27e). Un petit peu contre le cours du jeu, pour tout dire, parce qu'au concours du plus friable, les Catalans semblaient avoir de l'avance. Très tôt, Kylian Mbappé ou Mauro Icardi avaient bénéficié de situations pour tromper Marc-André Ter Stegen. Sans réussite.
Celle-ci n'a en revanche pas fuit Mbappé cinq minutes après le 1-0. Une action bien construite, où la largeur a été exploitée au moins autant que le talent de Marco Verratti, auteur d'une subtile remise de l'extérieur du pied pour son attaquant champion du monde. Ce dernier a fini parfaitement du gauche en fusillant le portier barcelonais au premier poteau.
Le feu follet de Bondy a pris ses responsabilités. Et c'est ainsi lui aussi qui a permis à Paris de prendre l'avantage, suite à un centre en retrait de Florenzi mal renvoyé par Piqué (65e). A la 70e, par contre, il n'y était pour rien lorsque Moise Kean a pu ajuster de la tête Ter Stegen après un coup franc de Paredes. Mais l'ex-Monégasque a définitivement laissé son empreinte lorsqu'il a magnifiquement fini une transition rapide en fin de match (85e). Parfait pour se donner un petit coussin confortable. Même si l'histoire de cette confrontation incite forcément à la prudence.
Liverpool a fait le break
C'est peut-être en Coupe d'Europe que Liverpool pourra s'imaginer un printemps heureux. Les Reds ne sont pas totalement guéris de leurs problèmes en Premier League (trois défaites consécutives), mais cette victoire contre Leipzig leur fera assurément un bien fou.
A Budapest (où la rencontre a été délocalisée puisque Liverpool n'était pas autorisé à se rendre en Allemagne), les hommes de Jürgen Klopp ont pourtant d'abord craint le pire. Dani Olmo a en effet touché en tout début de match.
Mais le champion d'Angleterre (avec Shaqiri dès la 72e) a pu se reposer sur ses individualités, et cela est un signe encourageant. En l'espace de cinq minutes, Mohamed Salah (53e), puis Sadio Mané (58e) ont ajusté Peter Gulasci et mis Liverpool sur la voie de la qualification.