Football "Une erreur" - Les clubs anglais font leur mea culpa

ATS

21.4.2021 - 06:23

21.4.2021 - 06:23

Après Manchester City mardi soir, Liverpool, Manchester United, Tottenham, Arsenal et Chelsea ont annoncé mercredi leur retrait du projet controversé de Super League européenne dissidente.

Les six clubs anglais se sont retirés du projet de Super League.
Les six clubs anglais se sont retirés du projet de Super League.
Keystone

Les créateurs de cette compétition privée affirment vouloir remodeler le projet.

«Après vous avoir écouté, ainsi que la communauté élargie du football ces derniers jours, nous nous retirons de la Super Ligue envisagée. Nous avons fait une erreur et nous nous excusons pour cela», a tweeté Arsenal pour accompagner sa déclaration.



«Manchester United ne participera pas à la Super Ligue. Nous avons entendu la réaction de nos fans, du gouvernement britannique et d'autres importantes parties prenantes», ont pour leur part indiqué les Red Devils. «Liverpool peut confirmer que son implication dans le projet de Super Ligue européenne a été arrêtée», indique le communiqué des champions d'Angleterre en titre.

Pour Tottenham, c'est le président du club Daniel Levy qui est cité dans le communiqué pour «regretter l'anxiété et les bouleversements causés par ce projet de Super League européenne»: «Nous pensions qu'il était important que notre club participe au développement d'une possible nouvelle structure», a-t-il expliqué.

Plus que six clubs

Après ces annonces, il ne resterait que six clubs engagés dans la Super League: Real Madrid, Barcelone, Atlético Madrid, AC Milan, Inter Milan et la Juventus de Turin. Mais l'Atlético aurait également déjà changé d'avis selon certains médias.

Face aux nombreux désistements de clubs, les créateurs de la Super League ont annoncé mercredi qu'ils allaient «reconsidérer les étapes les plus appropriées pour remodeler le projet» de compétition privée censée concurrencer la Ligue des champions.



Cette décision s'apparente à une suspension du projet face au tollé des supporters et aux menaces des instances du football. La «Super League», basée en Espagne, est malgré tout «convaincue» que sa proposition «est entièrement alignée avec le droit européen» et que «le statu quo actuel du football européen doit changer».

L'organisation dissidente, dirigée par le patron du Real Madrid Florentino Pérez, ne précise en revanche pas concrètement de quelle manière elle compte «remodeler» son projet, ni n'indique si ce sera au sein des instances comme l'UEFA ou toujours en dehors.

ATS