Le comité exécutif de l'UEFA décidera mardi à Lisbonne où aura lieu l'Euro dames en 2025. La Suisse fait partie des quatre candidatures en lice. Le choix sera annoncé en début de soirée.
Avant que l'instance européenne ne fasse son choix, les responsables des candidatures bénéficieront de cinq minutes pour encore une fois présenter en bref leur dossier. L'ordre de passage sera tiré au sort. La Suisse est représentée sur place dans la capitale portugaise par Marion Daube, directrice du football féminin à l'ASF et cheffe de projet de la candidature, ainsi que par le président de l'ASF, Dominique Blanc.
En cas de choix positif de l'UEFA, la candidature suisse serait soutenue financièrement par les cantons et les villes dans lesquelles des matches seraient joués. Le montant global de ce soutien approcherait les 50 millions de francs.
Huit villes accueilleraient des matches
L'Euro dames, avec seize équipes réparties dans quatre groupes de quatre, aurait un total de 31 matches. Ils seraient joués dans huit villes différentes: Bâle, Berne, Genève, Lucerne, Sion, Saint-Gall, Thoune et Zurich. Lausanne était aussi prévue, mais la ville a récemment renoncé en raison de la fête fédérale de gymnastique.
Outre la Suisse, la France et la Pologne sont aussi sur les rangs pour organiser cet Euro 2025. Une quatrième candidature scandinave réunit le Danemark, la Finlande, la Norvège et la Suède. Ces quatre pays ont tous déjà accueilli au moins une fois le championnat d'Europe dames, au contraire des trois autres dossiers.
Quelles chances ?
La candidature scandinave semble avoir de bonnes chances, notamment grâce à la popularité du football féminin dans ces pays, ainsi que de la somme des expériences passées. Mais l'UEFA pourrait aussi se décider pour un autre projet, histoire de changer.
Après les chiffres remarquables du dernier Euro en Angleterre - moyenne de 18'544 spectateurs par match et une finale à Wembley devant 87'192 fans -, la France aurait des atouts grâce à ses grandes enceintes. Mais le quotidien «L'Equipe» estime que les chances françaises sont assez minces, surtout en raison des problèmes d'organisation survenus lors de la finale de la Ligue des champions en 2022 à Paris.
La Pologne pourrait pour sa part être pénalisée par le fait que le football féminin n'est guère développé dans le pays. Son équipe nationale n'a encore jamais pu se qualifier pour un grand tournoi international.
Les chances de la Suisse, pays situé au centre de l'Europe, semblent donc intactes. Marion Daube l'a récemment avoué au «Blick»: «Nous avons un très bon sentiment.»