Dimanche, le FC Zurich a remporté le "Klassiker" face à Bâle (3-2). Cela n'a cependant pas empêché Ludovic Magnin de perdre son sang-froid au coup de sifflet final et de recevoir un carton rouge. Le Vaudois s'est expliqué après coup devant la caméra de Teleclub.
L'équipe de Ludovic Magnin a signé un bel exploit dimanche face au FC Bâle. Zurich s'est en effet offert l'(ex-)leader de Super League devant son public (3-2). Cependant, cette performance zurichoise a été gâchée par l'expulsion de son entraîneur.
Alors qu'on jouait le temps additionnel, le FC Zurich, qui menait d'une longueur, a obtenu un corner. C'est du moins ce que pensait Ludovic Magnin depuis son banc. Mais le corps arbitral ne l'a pas vu du même oeil et a décidé le contraire. Peu importe, car quelques secondes plus tard, Urs Schnyder, arbitre de la rencontre, a mis un terme à la partie.
C'est alors que, toujours sur le corner non accordé aux siens, l'entraîneur zurichois s'est mis à courir, en colère, vers le juge de touche et s'en est pris verbalement à ce dernier. Le président du FC Zurich, Ancillo Canepa, a tenté de calmer Ludovic Magnin et de lui expliquer que le match était terminé. Mais le natif de Lausanne avait déjà dépassé les bornes et l'arbitre Urs Schnyder n'a pas eu d'autres choix que de sortir le carton rouge.
"Pas montré un bon côté de moi"
Après s'être calmé, le Vaudois de 40 ans est revenu sur sa réaction excessive au micro de nos collègues allémaniques de Teleclub. "C'était stupide de ma part, encore une fois. Je n'ai pas entendu le coup de sifflet final et je voulais demander un corner (...). Il n'y a pas eu d'insultes, le jaune aurait sans doute pu suffire. Mais je comprends (la décision) dans cette situation houleuse", a finalement reconnu Magnin.
L'ancien international helvétique sera donc suspendu lors du prochain match contre Young Boys mercredi en Coupe de Suisse. "C'est à juste titre", a ajouté Magnin, avant de notamment reconnaître que "mon tempérament n'a montré aucun bon côté de moi. J'y travaille et j'en tirerai les leçons".