Football Malgré un fervent soutien au Koweït, les Palestiniens battus

ATS

21.11.2023 - 19:40

Ils ne jouaient pas vraiment à domicile, mais les footballeurs palestiniens se sont sentis comme chez eux au stade Jaber Al-Ahmad de Koweït, rempli de drapeaux de leur Etat, sans toutefois éviter la défaite contre l'Australie (1-0), mardi en qualification pour le Mondial 2026.

Les footballeurs palestiniens se sont sentis comme chez eux au stade Jaber Al-Ahmad de Koweït.
Les footballeurs palestiniens se sont sentis comme chez eux au stade Jaber Al-Ahmad de Koweït.
KEYSTONE

21.11.2023 - 19:40

Cinq jours après sa première rencontre depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, déjà empreinte d'émotion et soldée par un résultat nul (0-0) face au Liban, à Sharjah (Emirats arabes unis), la sélection palestinienne «recevait» cette fois, à plus de 1200 km du conflit en cours dans la bande de Gaza.

Et dans la grande enceinte habituellement dévolue à l'équipe nationale koweïtienne, des milliers de spectateurs, arborant des keffiehs noirs et blancs et brandissant des drapeaux rouges, noirs, blancs et verts, sont venus supporter les Palestiniens. Des banderoles proclamant» Libérez Gaza» et des photos de clés, symbolisant les maisons perdues par les Palestiniens lors de la création d'Israël en 1948, ont également été brandies.

«La Palestine est dans nos coeurs. Nous sommes venus au stade, jeunes et vieux, pour afficher notre soutien», a déclaré à l'AFP Anfal Al-Azmi, une Koweïtienne de 45 ans. «Le résultat du match nous importe peu. Nous sommes venus délivrer un message», a assuré Wael Youssef Labbad, 40 ans, Palestinien d'Ashkelon.

Tous les supporters n'étaient pas d'origine palestinienne, beaucoup étaient issus d'autres communautés vivant dans ce pays du Golfe riche en pétrole. «Le Koweït et la Palestine ne font qu'un. Aujourd'hui, nous sommes les invités de la Palestine sur leur terre», a ainsi déclaré Ahmed Al-Anezi, Koweïtien de 36 ans.

«Nous sommes ici pour soutenir nos frères. Nous ne faisons qu'un», a abondé Yahya Shaher, étudiant syrien de 18 ans. Les Palestiniens auraient initialement dû jouer cette rencontre à Ramallah, en Cisjordanie. Mais la guerre, débutée il y a six semaines, en a décidé autrement.

ATS