Choc et indignation Choc et indignation après les violences à Marseille

ats

30.1.2021 - 21:55

La rencontre de Ligue 1 opposant Marseille à Rennes, initialement prévue ce samedi à 21h00, a été reportée sine die après des échauffourées survenues dans la journée au centre d'entraînement de l'OM. 

Plusieurs centaines de supporters de l'OM en colère ont mené un coup de force samedi en début d'après-midi à la Commanderie, le centre d'entraînement du club. La police a annoncé 25 interpellations parmi les supporters, ainsi que des blessures légères pour sept policiers et des dégradations sur trois véhicules des forces de l'ordre.

L'OM a dénoncé samedi soir une "inacceptable attaque" et "un déchaînement de violence injustifiable" après l'intrusion de supporters du club au sein de son centre d'entraînement et a annoncé plusieurs dépôts de plaintes à venir.

"Des vols ont été perpétrés et des véhicules ont été endommagés. Cinq arbres ont été brûlés avec la seule volonté de détruire. Les dégradations à l'intérieur des bâtiments s'élèvent à plusieurs centaines de milliers d'euros", écrit dans un communiqué le club marseillais.

Les faits ont eu lieu en début d'après-midi. Arrivés en cortège derrière une immense banderole sur laquelle on pouvait lire "Cassez Vous" et portant des drapeaux "Dirigeants Dehors", quelque 300 supporters se sont massés devant les grilles du centre d'entraînement de La Commanderie et ont immédiatement allumé pétards, feux d'artifice et fumigènes.

"Malgré l'intervention des forces de l'ordre, un déchaînement de violence injustifiable a mis en danger la vie des personnes présentes sur place (joueurs, staff, forces de l'ordre, agents de sécurité, salariés)", écrit encore le club.

"Ce qui s'est passé cet après-midi appelle la plus grande sévérité pour ces fauteurs de trouble qui se prétendent supporters mais détruisent des installations et menacent les salariés et les joueurs", a écrit le président du club Jacques-Henri Eyraud dans le communiqué de l'OM.

Le capitaine de l'équipe, Steve Mandanda a pour sa part estimé qu'une "crise sportive ne pouvait en aucun cas justifier un tel déferlement de violence" et a ajouté que l'heure était "à l'apaisement". Touché au dos par un projectile, le défenseur Alvaro Gonzalez a également indiqué sur son compte Twitter qu'il allait bien. 

La date de reprogrammation de la rencontre n'a pas été arrêtée par la Ligue.

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ats