Manchester United s'est qualifié pour les quarts de finale de la Ligue des champions grâce à un penalty obtenu en toute fin de partie suite à une faute de main de Presnel Kimbembe. Alors, penalty ou pas penalty ? Neymar a en tout cas un avis bien tranché...
Neymar était en tribunes mercredi soir lors de l'élimination de son PSG. Et le Brésilien n'a pas du tout apprécié la dernière décision arbitrale de Vladimir Skomina. Il l'a d'ailleurs fait savoir dans une story Instagram: "C'est une honte. On met quatre mecs qui ne comprennent rien au foot pour regarder un tir au ralenti devant la télé... Il n'y a rien. Comment le mec peut mettre ses mains ailleurs?"
L'entraîneur parisien Thomas Tuchel est certes amer mais pas autant catégorique que sa star: "C'était une grande décision. C'est toujours super compliqué avec les fautes de main. La même situation pourrait se reproduire, sans qu'aucune faute ne soit donnée. La règle n'est pas claire... D'un autre côté, on était sur le fil de rasoir tout le long. On a pris le risque et on s'est raté. C'est amer, bien sûr."
En grand gentleman, Thiago Silva a d'abord pensé aux fans franciliens au moment de revenir sur cette défaite: "Je veux m'excuser auprès des supporters", a-t-il tout d'abord déclaré. Puis, sur le penalty sifflé à l'encontre de son compère de défense Presnel Kimbembe, l'ancien joueur de l'AC Milan s'est montré beaucoup plus aigri. "Il y a trois arbitres et tous les trois donnent penalty. Si ça avait été de l'autre côté, ils ne l'auraient peut-être pas fait."
Marquinhos était, lui, plutôt remonté contre la prestation de son équipe et l'a fait savoir en zone mixte, comme le rapporte "L'Equipe": "C'est inadmissible. On comprend la colère des supporters. Encore une fois, au même moment de la saison, on commet les mêmes erreurs et on se fait pénaliser. Manchester était venu pour défendre et attendre nos erreurs et ils ont su en profiter. Encore une fois, il faut réfléchir, analyser. Ça fait des années qu'on se fait manger à ce moment de la saison. Il faut qu'on parle comme des hommes dans le vestiaire. C'est un moment difficile pour tout le monde. Il y avait beaucoup de colère. Ça peut partir dans le sens qu'on ne veut pas. Comme on dit au Brésil, c'est le moment de manger la merde. Et pas trop parler." Ca a le mérite d'être clair, du moins en Amérique du Sud.