Dix mois après son dernier match officiel, l'équipe de Suisse dames revient aux affaires. Avec ses matches vendredi en Croatie et mardi à Thoune contre la Belgique, elle se lance dans le sprint de la qualification pour l'Euro.
En raison de la pandémie du coronavirus, l'entraîneur national Nils Nielsen va vivre une première: «J'ai sélectionné pour la première fois une équipe sans avoir pu suivre en live ou par vidéo les joueuses en action», explique le Danois.
Par exemple, l'arrière centrale Viola Calligaris n'a plus disputé un match depuis les deux rencontres internationales livrées contre l'Autriche en mars à Marbella. La raison: la saison ne débutera qu'en octobre en Espagne. En Allemagne, en France et en Angleterre, les championnats n'ont vu que deux journées se disputer.
Ainsi, quelques joueuses ne pourront pas atteindre leur meilleur niveau. «Nous devons faire maintenant un pas en arrière et trouver des solutions simples», souligne Nielsen.
Bien que les Suissesses recevront la Belgique, invaincue jusque-là, mardi pour le match au sommet, la concentration se fait sur le match de vendredi à Zapresic dans les environs de Zagreb. «Toutes savent que la Croatie est trop forte pour nous si nous ne jouons pas à 100%», annonce Nielsen. Au match aller à Thoune en octobre 2019, la sélection de l'ASF s'était imposée 2-0.
Un cinquième succès en cinq matches constituerait un pas important en direction de la qualification pour l'Euro. En effet, outre les neuf vainqueurs de groupe, les trois meilleurs deuxièmes seront directement qualifiés pour le tour final prévu à l'été 2022 en Angleterre. Les autres six deuxièmes de poule se retrouveront en barrage pour les trois dernières places disponibles.