L'équipe de Suisse fait sa rentrée jeudi (20h45) contre l'Ukraine à Lviv. Cet automne de Ligue des Nations ne lui laissera aucun répit: il faut être prêt tout de suite.
La Suisse a un statut à défendre: celui de participant au Final Four de la première édition de l'histoire de la Ligue des Nations. Et l'Ukraine ne doit pas bouleverser ces plans, malgré que la sélection d'Andryi Shevchenko reste sur un très bon cycle. Elle a en effet été promue en Ligue A, avant de survoler son groupe de qualification pour l'Euro, devant le Portugal.
«Nous sommes positifs, nous devons le rester et cela signifie faire le maximum pour gagner, peu importe le nom de l'adversaire, a rappelé Vladimir Petkovic. Nous savons que l'Ukraine se prépare depuis déjà une semaine. C'est une équipe homogène, avec des joueurs qui évoluent dans de bonnes équipes européennes. Leurs résultats parlent pour eux, mais je crois que la force de l'Ukraine n'est pas les individualités, mais leur collectif.»
En conférence de presse, le sélectionneur s'est d'ailleurs dit surpris de la forme de son équipe, malgré les inconnues qui pouvaient exister, compte tenu des états de forme variables. «Sur les deux premiers entraînements (réd: propos tenus avant la séance de veille de match), j'ai vu une équipe compacte. Je n'ai pas vraiment noté de différences par rapport à d'habitude. Je suis convaincu qu'on pourra faire bonne figure jeudi.»
L'équipe nationale a fait le déplacement de Lviv sans son entraîneur des gardiens Patrick Foletti. Ce dernier a en effet contracté le coronavirus, mais n'a jamais été en contact avec l'équipe. Quel impact a cette absence sur la dynamique de l'équipe et notamment de son gardien Yann Sommer? «Patrick est avec nous sans l'être, a détaillé Petkovic. Il prépare les entraînements et nous nous arrangeons pour faire en sorte que tout se passe bien.»