Pierluigi Tami n'a pas pu annoncer qu'un accord avait été trouvé avec le sélectionneur Vladimir Petkovic pour une prolongation de contrat. Mais «je ne discute qu'avec Vladimir», a lâché le directeur des équipes nationales jeudi à Muri bei Berne en conférence de presse.
«Le salaire est un thème important dans nos négociations. Mais ce n'est pas le seul», a expliqué Pierluigi Tami, qui n'a pas eu de contact avec d'éventuels autres candidats. «Notre objectif est de pouvoir dévoiler avant la fin février la composition du staff technique qui sera en fonction après l'Euro 2020», a-t-il souligné.
Pierluigi Tami souhaite par ailleurs que l'équipe nationale s'ouvre un peu plus aux médias comme au grand public. «Nous voulons être plus présents dans les réseaux sociaux. Nous voulons être plus actifs sur Facebook ou Twitter. Nous avons produit des vidéos afin de faire mieux découvrir notre équipe nationale», a-t-il expliqué.
«Mais à l'avenir, l'équipe nationale ne voyagera plus dans le même avion que les supporters et les journalistes. Pas pour prendre de la distance, mais pour pouvoir mieux nous organiser», a précisé le Tessinois de 58 ans, qui caresse l'espoir de pouvoir créer un Centre national d'entraînement.
En poste depuis l'été dernier, Pierluigi Tami a confiance en l'avenir du football suisse, «toujours animé par beaucoup de passion, d'engagement» selon lui. «Beaucoup de bonnes choses ont été faites et continuent à être réalisées. Mais les défis sont de plus en plus grands. Le football change, la société change, et nous aussi devons évoluer pour rester au sommet», a-t-il ajouté.
