Robinho a saisi la Cour suprême du Brésil, a indiqué un de ses avocats jeudi à l'AFP. L'ex-international brésilien espère pouvoir ainsi éviter une incarcération après qu'un tribunal a ordonné qu'il purge dans son pays une condamnation à neuf ans de prison pour viol prononcée en Italie.
Mercredi soir, à Brasilia, les magistrats du Tribunal supérieur de justice (STJ) ont décidé par une large majorité de neuf votes sur onze que l'ex-international brésilien pourrait être incarcéré au Brésil, une décision «à effet immédiat». Ses avocats ont présenté à la Cour suprême une demande d'"habeas corpus» afin qu'il demeure en liberté jusqu'à ce que tous les recours possibles soient épuisés.
L'approbation ou le rejet de cette demande devait être décidée ce jeudi déjà par l'un des juges de la Cour suprême, Luiz Fux.
Robinho, 40 ans, a été condamné à neuf ans de réclusion par un tribunal italien en 2017, pour un viol en réunion commis en 2013 quand il était joueur de l'AC Milan. Il était déjà rentré au Brésil au moment du procès. La peine a été confirmée par la Cour de cassation d'Italie en janvier 2022.
Comme la Constitution du Brésil ne permet pas l'extradition de ses ressortissants, la justice italienne a réclamé que Robinho purge sa peine dans son pays natal, une demande acceptée mercredi par le STJ. L'ancien attaquant aux 100 sélections a toujours clamé son innocence, affirmant avoir eu une relation «consentie» avec la victime, une Albanaise de 23 ans, dans une boîte de nuit milanaise.