Une année après sa promotion, Servette (re)découvre la Coupe d'Europe. Pour son entraîneur Alain Geiger, c'est l'occasion de continuer à acquérir de l'expérience.
Qu'est-ce représente ce match d'Europa League contre Ruzomberok pour vous?
«C'est un match très intéressant. Cela fait depuis 2012 que Servette n'a pas connu la scène européenne. Alors pouvoir se retrouver sur ce genre de matches, c'est très motivant, très excitant. On veut donner le meilleur. C'est un peu du 50-50, comme en Coupe. Mais nous avons l'avantage de jouer à domicile. Alors pour nous, l'objectif est de passer ce premier tour.»
A quel genre d'adversaire vous attendez-vous?
«C'est une équipe agressive, ce sont des athlètes. On connaît les équipes de l'est, on connaît la culture de l'ex-Tchécoslovaquie. Ils ont une grande histoire. Cela va être un match costaud, on s'attend à ça: un vrai combat de Coupe.»
La dernière fois que Servette avait joué la Coupe d'Europe, en 2012, il l'avait payé avec une relégation. Est-ce que ça peut être un piège?
«Pour cela, il faudrait passer les quatre tours de qualification. Mais si on y arrive, il faut un effectif renforcé. Mais pour l'instant, on n'est qu'au premier tour et il faut profiter de ce match pour parfaire notre apprentissage en Coupe d'Europe. Cela nous permet de continuer à grandir.»