Seul entraîneur à se présenter devant la presse - son homologue bernois n’a pas daigné s’exprimer -, Alain Geiger ne regrettait pas sa soirée. «L’équipe a tenu la route», lâche-t-il.
«Malgré le poids des absences, nous avons été capables de faire du jeu. Nous sommes restés cohérents, poursuit-il. J’ai des petits regrets sur des actions en fin de match qui auraient pu nous permettre de reprendre l’avantage.» L’entraîneur du Servette FC sait toutefois que le bilan comptable de ce restart – 4 points en 4 matches – n’est pas flamboyant. «Il faut l’accepter, concède-t-il. Mais j’ai quand même la conviction que nous avons gagné aux points ces quatre premiers matches.»
Samedi au Letzigrund face au FC Zurich – «une très belle équipe», souffle Alain Geiger -, le Servette tentera d’obtenir une première victoire qui confortera sa quatrième place. «Trouver le bon rythme quand on joue tous les trois jours n’a rien d’évident, dit-il. On commence à se rendre compte de la difficulté du programme que cette fin de saison nous impose. Nous devons être le seul pays à enchaîner ainsi sur une période de six semaines.»
Malgré la succession des matches, le Servette FC parvient toujours à privilégier le jeu. Face aux Young Boys, Alain Geiger aurait eu toutes les bonnes raisons du monde de parquer un bus devant sa cage. «Non, le salut ne peut se faire que par le jeu. Pour nous contre YB et aussi pour les équipes qui luttent pour le maintien», souligne l’entraîneur genevois comme pour lancer un message indirect à son autre club de cœur.