Une semaine avant le redémarrage des championnats, la SFL a publié son concept de protection. Un document détaillé de 23 pages qu'elle a élaboré en collaboration avec les autorités et les clubs.
Les points principaux étaient déjà connus: seules 300 personnes sont admises dans le stade dans un premier temps, comme le stipule le Conseil fédéral. Les personnes présentes seront enregistrées, leurs contacts pourront être retrouvés et la chaîne d'infection éventuelle ainsi être retracée si nécessaire. Il n'y aura pas de tests complets pour le COVID-19.
Pour ce qui est du stade, les principes de base du concept se présentent ainsi: dans les vestiaires, en raison de l'espace restreint et d'une mauvaise ventilation, les masques seront obligatoires et il est recommandé de répartir les équipes dans plusieurs vestiaires. Si ce n'est pas possible, l'utilisation du vestiaire doit être échelonnée. Avant le match, comme en Bundesliga, il n'y aura pas d'entrée commune dans le stade ni de poignées de main.
Pendant le match, seules des restrictions mineures s'appliquent sur le terrain. Lors de la célébration des buts, par exemple, il faut veiller à respecter la règle de la distance. Le contact corporel ne peut se faire que par les coudes ou les pieds.
Dans la zone technique, le port du masque n'est pas obligatoire, mais la distance minimale de deux mètres doit être strictement respectée. Si nécessaire, la zone peut être étendue aux sièges situés en dehors de la zone. Après la partie, il faut éviter les poignées de main et les regroupements près des vestiaires et dans le tunnel des joueurs. La responsabilité de la mise en œuvre du concept de protection incombe au club organisateur.
Si un joueur est testé positif au COVID-19, il doit être placé en isolement. Toutes les personnes qui ont été en contact étroit avec lui, c'est-à-dire les personnes d'un même ménage ou les personnes qui se sont trouvées à moins de deux mètres de la personne infectée pendant plus de 15 minutes sans protection, peuvent être mises en quarantaine par les autorités sanitaires cantonales et doivent également être testées.