«Beaucoup d'erreurs, peu d'efficacité»: ainsi Alain Geiger, le coach servettien, résumait-il la prestation de son équipe, après la défaite contre Sion (1-2). Les Valaisans ont donné une leçon de réalisme.
Avec seulement 2 points lors de ses 5 derniers matches, Servette s'enfonce mais pas question, a répondu Geiger, de parler de crise. «Nous traversons une période difficile, avec des erreurs défensives récurrentes. Aujourd'hui, on s'est compliqué la vie nous-mêmes. Sion était plus serein. Nous étions excités, je ne sais pas trop pourquoi. L'équipe est généreuse, domine, mais manque de précision. Ils nous faut plus de stabilité», a ajouté le coach.
Le gardien et capitaine servettien Jeremy Frick n'avait pas la langue dans sa poche: «Nous n'avons quasiment pas pu nous entraîner sur cette pelouse depuis le match de Coupe d'Europe contre Molde, à fin juillet. Quand l'équipe de Suisse vient à Genève, c'est Wembley, tout est fait pour elle. Mais quand c'est nous, c'est Cherpines», a dit le portier, en référence au centre sportif de Plan-les-Ouates.
Tout autre était évidemment le discours dans le camp des vainqueurs. Même si le directeur sportif de Sion, Barthélémy Constantin, se gardait bien de pavoiser. La route est encore longue. «Ce match était très compliqué, mais nous avons montré de la cohésion, une unité. Le travail et les nouvelles idées de l'entraîneur commencent à payer. Nous cherchons à mettre de la pression sur l'adversaire, pour jouer un football offensif. Nous voulons maintenant repartir sur une série favorable comme au mois d'août», a dit le fils du président. Prochain défi, contre Grasshopper, dimanche prochain.