La police japonaise a annoncé jeudi qu'elle avait ouvert une enquête contre le milieu de terrain international de Reims Junya Ito après que des médias nippons ont rapporté que deux femmes l'accusaient d'agression sexuelle.
«Nous avons reçu une plainte pénale contre lui (Ito) et nous avons débuté l'enquête», a indiqué à l'AFP un porte-parole de la police d'Osaka (ouest), refusant de donner plus de détails.
Le joueur de 30 ans, qui totalise 54 sélections pour 13 buts, a quitté le groupe des Samouraï bleus, qualifiés pour les quarts de finale de la Coupe d'Asie des nations qui se déroule au Qatar, a indiqué la Fédération japonaise de football, «pour son bien-être mental et physique».
Les faits qui lui sont reprochés, impliquant deux femmes, se seraient déroulés dans un hôtel d'Osaka en juin 2023 après un match entre le Japon et le Pérou, selon des médias nippons.
Le milieu de terrain, arrivé en 2022 à Reims et titulaire indiscutable, a démenti les faits, selon l'agence de presse japonaise Kyodo, citant son avocat qui évoque des accusations «totalement infondées».
Interrogé par la presse à Doha, le sélectionneur japonais Hajime Moriyasu a botté en touche : «Je ne suis pas encore complètement au courant (des accusations). Je m'en occuperai après les avoir examinées.» «À ce stade et à date, le club se montre solidaire de son joueur», a réagi Reims.
«Dans l'attente d'une instruction judiciaire permettant d'étayer les propos du média, le Stade de Reims ne dispose d'aucune information permettant d'appuyer, dans un sens ou dans l'autre, l'enquête menée par les autorités d'Osaka, les faits rapportés ayant eu lieu sur une période de trêve internationale», a précisé le club champenois dans un communiqué.
Titulaire lors de deux des trois rencontres du premier tour, Ito n'est pas entré en jeu mercredi lors du huitième de finale victorieux contre Bahreïn (3-1).