Après deux saisons de purgatoire en Challenge League, les Grasshoppers devraient enfin remonter dans l'élite.
Le club zurichois possède 4 points d'avance sur son dauphin Thoune à quatre journées de la fin. Son directeur Jimmy Berisha tire un premier bilan: «Je nous mettrais un huit ou un neuf sur dix.»
Jimmy Berisha, vous faites partie depuis un an de la nouvelle direction des Grasshoppers. Comment jugez-vous votre travail jusqu'ici ?
«J'aimerais relever deux facteurs. D'un côté la situation économique, qui est toujours importante à GC. Dans ce domaine, nous sommes en bonne voie, les fondations sont solides. De l'autre, il y a évidemment le côté sportif, qui est positif avec la 1re place en Challenge League. On peut donc dire que cette première année à GC s'est très bien passée.»
Quelle note donneriez-vous à vous et à l'équipe ?
«Je nous mettrais un huit ou un neuf sur dix. La seule chose qui a manqué a parfois été la constance.»
Le départ d'Adrian Fetscherin, chef du marketing et membre de la direction, montre qu'il y a eu quelques remous au sein du club, non ?
«Nous sommes tous des êtres humains. Chacun a ses opinions personnelles et son ressenti. Certains les gardent pour eux, d'autres les expriment. Adrian l'a fait, on doit l'accepter. Mais je ne veux pas m'exprimer sur le contenu, c'est ses affaires.»
Récemment, une partie des supporters ont aussi émis des critiques. Ils ne se sentent pas assez impliqués et disent ne pas savoir exactement qui dirige le club et avec quels objectifs. Est-ce que cela génère de la frustration chez vous, alors que les choses se passent bien sur le terrain ?
«Il n'y a qu'une chose qui compte au final, c'est le succès sportif. Ceux qui critiquent peuvent dire ce qu'ils veulent. GC a toujours été vu de manière critique, je ne connais rien d'autre. Si un jour les critiques cessent, nous devrons nous inquiéter.»
Depuis fin janvier, vous occupez aussi le rôle de directeur sportif. Comment gérez-vous cela en plus de votre poste de directeur ?
«Comme j'ai assumé cette nouvelle tâche seulement après la fermeture internationale des transferts, une partie de la mission est tombée. Mais c'est vrai que, au niveau de la charge de travail, c'est énorme. Il est difficile de jongler entre les deux fonctions et de les remplir à 100% de manière simultanée. Rien que le poste de directeur sportif est un job 24 heures sur 24. Je serai soulagé quand je pourrai remettre cette partie à mon successeur. Il est hors de question que j'exerce cette fonction au-delà de l'été.»