NE Xamax s'est incliné face au FC Bâle (1-2) mercredi soir à la Maladière lors de la 25e journée de Super League.
Quatre jours après sa victoire 2-1 contre Thoune, Neuchâtel Xamax n’est pas parvenu à enchaîner. A la Maladière, la formation de Joël Magnin s’est inclinée 2-1 devant le FC Bâle.
Cette défaite est malheureuse dans la mesure où les Xamaxiens ont joué de malchance sur les deux réussites rhénanes. A la 19e minute, Valentin Stocker, de retour aux affaires après sa suspension, signait le 1-1 d’une frappe du gauche aussi splendide que celle de Musa Araz sur l’ouverture du score de la 11e minute.
Seulement, l’arbitre Stefan Horsiberger avait fermé les yeux sur une charge sur Raphaël Nuzzolo quelques secondes plus tôt qui semblait illicite. «C’est une faute que l’on aurait pu siffler», lâchait l’ancien capitaine de l’équipe de Suisse Johann Vogel, observateur attentif de la rencontre aux côtés du sélectionneur de l’équipe des M21 Mauro Lustrinelli.
Dos au mur après leur revers de dimanche à Lucerne, les Rhénans ont pris l’avantage à la 75e minute grâce à une tête de Cabral qui avait été introduit à l’heure de jeu. Le Brésilien a surgi sur un centre de Silvan Widmer au cœur d’une défense orpheline de Johan Djourou. Touché dans un choc avec Stocker à la 68e, le Genevois a serré les dents pendant quelques minutes avant de demander le changement sur l’arrêt de jeu qui a précédé la réussite de Cabral.
Au lendemain de la victoire du FC Thoune contre les Young Boys, cette défaite tombe mal pour Neuchâtel Xamax dans l’optique de la lutte contre la relégation. Mais elle n’a rien d’infamante. Ce Xamax post Covid-19 a du coffre, une âme et de la bouteille. Trois vertus qui seront précieuses pour cette fin de saison qui s’apparente à un sprint interminable.
A mi-terrain, le duo formé par Xavier Kouassi et par Musa Araz procure une réelle assise à l’équipe. Auteur de sa première réussite sous ses nouvelles couleurs, le Fribourgeois s’affirme comme l’un des atouts maîtres de Joël Magnin.
Dans le camp bâlois, ce succès ramènera du calme dans une maison que l’on disait prête à s’embraser. Avec la rentrée de Stocker et le réalisme extrême de Cabral, Marcel Koller peut s’estimer armé sur le plan offensif. Le problème réside toutefois dans l’absence d’une véritable jouerie. Entre le Saint-Gall de Peter Zeidler et ce FC Bâle bien laborieux, le contraste peut être saisissant.