Le torchon brûle toujours entre Chris McSorley et Genève-Servette. La procédure de conciliation ayant échoué, on semble se diriger tout droit vers un procès, rapporte la Tribune de Genève.
Les deux parties se sont rencontrées lundi mais rien de positif n'est ressorti de cette séance de conciliation. Du coup les positions demeurent plus figées que jamais.
Licencié avec effet immédiat en août 2020 pour justes motifs, l'Ontarien ne reçoit plus un centime de la part du club. «Le club soutient que je n’ai pas rempli ma mission dans le cadre du développement du dossier de la nouvelle patinoire, explique McSorley dans les colonnes du quotidien genevois. C’est ridicule. Je ne suis pas un architecte, je suis un entraîneur ou un directeur sportif. D’ailleurs, c’est clairement stipulé dans mon contrat.»
Celui qui donnait il n'y a encore pas si longtemps son nom au restaurant situé à côté de la patinoire évoque des pressions de la part de la direction, plus de 800 mails du conseil d'administration rien qu'en 2019, un interdit de voyage en car avec l'équipe ou encore un changement de bureau des Vernets à la Praille. Selon l'ex-coach à succès des Aigles, on lui reprocherait des commissions reçues lors de certains transferts de joueurs. L'Ontarien réfute, estimant que cela ne sert qu'à salir sa réputation.
Pour rappel, le litige porte sur plusieurs millions de francs que McSorley estime devoir toucher pour un contrat allant jusqu'en 2028. Après avoir revendu 50% de ses actions en 2014, McSorley avait signé un contrat de travail jusqu'en 2023, avec la possibilité de le prolonger jusqu'en 2028 si certains critères fixés à l'époque étaient atteints. Ces critères ont été atteints selon McSorley et non atteints selon la direction représentée par l'actuel président du club, Laurent Strawson, lui-même avocat.
Le club, par la voix de son président, se dit ouvert à la discussion tout en préférant ne pas entrer dans les détails.