Janis Moser «Ici, beaucoup savent comment gagner»

ats

10.10.2024 - 15:12

Janis Moser commence un nouveau chapitre de sa carrière en NHL dans la nuit de vendredi à samedi. Le Seelandais a de grandes ambitions avec sa nouvelle équipe, le Tampa Bay Lightning.

Janis Moser commence un nouveau chapitre de sa carrière en NHL.
Janis Moser commence un nouveau chapitre de sa carrière en NHL.
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Keystone-SDA, ats

Avant de parler de hockey sur glace, il convient de rassurer tout le monde. Comme toutes les équipes professionnelles, le Tampa Bay Lightning n'a pas attendu le passage de l'ouragan Milton pour fuir la Floride. Janis Moser, ses coéquipiers, leurs familles et leurs animaux de compagnie sont partis dès lundi à Raleigh en Caroline du Nord, là où ils doivent affronter les...Hurricanes (réd: ouragans en français) dans la nuit de vendredi à samedi.

A 24 ans, Moser a quitté son premier club en NHL, les Arizona Coyotes, qui a depuis déménagé à Salt Lake City pour devenir l'Utah Hockey Club, en étant échangé au Tampa Bay Lightning où il a signé un bail de deux ans lui rapportant 6,75 millions de dollars. En Floride, il devrait avoir une chance de jouer les play-off, ce qui avec Arizona n'était qu'un rêve inaccessible.

Mais le Seelandais ne regrette absolument pas ces trois saisons dans le désert, comme il l'explique à l'agence Keystone-ATS: «Pour commencer en NHL, c'était l'une des meilleures destinations possibles. Personne n'attendait rien de l'équipe et j'ai eu la chance de me développer. C'était le plus important.»

Une culture de la gagne

Après avoir digéré son trade, Janis Moser a vite compris que de rejoindre le club vainqueur de la Coupe Stanley en 2020 et 2021 était une aubaine. Alors oui, le Lightning s'est incliné en avril au premier tour des play-off 4-1 contre le futur champion, les Florida Panthers. Mais en 2022, ils étaient encore en finale.

Coaché par Jon Cooper, futur pilote de la sélection canadienne aux JO en 2026, le Lightning peut compter sur Nikita Kutcherov, le meilleur compteur de la dernière saison, le défenseur suédois Victor Hedman ou encore l'attaquant canadien Brayden Point. «Beaucoup de joueurs savent comment gagner, analyse Moser. S'imprégner d'une telle culture, apprendre d'eux, c'est très excitant. Les play-off sont une obligation.»

La chaleur sèche du désert de l'Arizona a fait place à la moiteur de la Floride, mais Janis Moser s'en accommode très bien. Il connaît la ville pour avoir disputé plusieurs camps à l'époque avec la Ochsner Academy. S'il vit pour l'heure dans un meublé, il se réjouit de pouvoir bientôt habiter dans son propre appartement.

Objectif : top 4

En bon professionnel, Moser n'a pas quitté Bienne à la der. Même si le début du camp était agendé au 18 septembre, l'ancien défenseur de Bienne a rejoint Tampa le 30 août. «J'ai pu apprendre à faire connaissance avec mes coéquipiers dans un autre cadre que celui du camp, où règne une certaine tension», explique-t-il. Et son objectif personnel est clair, il veut faire partie du top 4.

Pour y parvenir, l'accent a été mis cet été sur la prise de masse musculaire. Moser estime son poids idéal à «88, 89 kg». Il en fait actuellement 84. Etre un peu plus lourd lui permettrait d'être plus efficace dans le jeu physique, notamment dans les duels, la défense du slot (box-out) et le contrôle des rebonds devant le but. Et être un peu plus lourd rendrait son tir logiquement plus puissant.

Il a de nouveau effectué les entraînements avec les frères Hischier, Yannick Rathgeb ainsi que la skieuse Joana Hählen. Il a aussi fait du Pilates. «C'est important pour moi, raconte-t-il. Je le remarque au niveau de la mobilité et de la musculature profonde, cela m'aide à gérer mon équilibre.»