Jan Cadieux «Je sais ce qui s'est passé il y a trois ans, je peux me regarder dans une glace»

ats

1.10.2024 - 23:16

Contraint de jouer ses matches à l'extérieur en attendant de pouvoir bientôt retrouver les Vernets, Genève va mieux. Et dans une National League ultra-compétitive, les trois points pris à Fribourg sont vitaux.

Le Genève-Servette de Jan Cadieux va mieux.
Le Genève-Servette de Jan Cadieux va mieux.
ats

Keystone-SDA, ats

«C'est une grosse victoire d'équipe, a lancé l'entraîneur genevois Jan Cadieux à l'issue de la rencontre. Tout le monde fait des points et ces trois points sont logiquement très importants.»

Genève a touché les montants à trois reprises, une fois dans chaque tiers, et a vu Fribourg sauver un puck sur la ligne juste après le 3-2 de Granlund. C'est pour cette raison qu'on peut parler d'un succès mérité pour les Aigles. Naturellement, Jan Cadieux est plus critique.

«Durant les trente premières minutes, c'était bien, analyse-t-il. Par contre on s'est compliqué la vie lors des quinze suivantes. Le troisième tiers on l'a maîtrisé. On fait preuve de rigueur défensive et de discipline par rapport à la saison passée. Après, on a de la peine à marquer des buts, mais on en encaisse peu.»

Pas question pour le coach champion en 2023 de voir trop loin: «La mentalité, c'est de gagner le prochain match. On a un week-end compliqué à Ambri et à Kloten. Il s'agit donc de bien analyser et de voir ce que l'on doit nettoyer.»

Interrogé sur l'excellent début de saison de son gardien Robert Mayer et malgré la signature récente du Finlandais Antti Raanta, Jan Cadieux est forcément heureux de voir son portier retrouver son «mojo». «Robert a haussé le niveau de son jeu, mais on joue de manière plus responsable devant lui, précise Cadieux. Ceci dit, il a fait preuve d'une grande force de caractère.»

Quant au fait d'affronter Pat Emond, celui à qui il a succédé sur le banc des Aigles en 2021, le fils du regretté Paul-André Cadieux n'a pas souhaité s'étendre trop à ce sujet. «Peu importe qui est en face, je ne m'arrête pas là-dessus, conclut-il. Tout a déjà été dit. Je sais ce qui s'est passé il y a trois ans, je peux me regarder dans une glace et me concentrer sur le match.»