La Suisse a commencé la Karjala Cup à Turku par une victoire de prestige. Les joueurs de Patrick Fischer ont battu la Finlande 3-2 aux tirs au but.
En battant la Finlande 3-2 aux tirs au but jeudi, la Suisse a commencé la Karjala Cup à Turku par une victoire de prestige.
Cela n'est qu'un tournoi amical de début de saison, il n'empêche que de voir la Suisse prendre le meilleur sur l'une des meilleures nations du monde a quelque chose de réjouissant. Surtout, les Suisses ont affiché un visage conquérant dès le début de la rencontre.
Et c'est presque logiquement qu'ils ont ouvert le score à la 10e grâce à Sven Andrighetto, parfaitement servi par Andres Ambühl. Confronté à quelques défections au niveau de la ligne de centre, Patrick Fischer a donc placé son fidèle grognard davosien entre Andrighetto et Bertschy.
Une égalisation inattendue
La Finlande de Jukka Jalonen a réussi à égaliser en début de deuxième tiers sur son premier jeu de puissance. Jere Innala a trouvé la lucarne de Leonardo Genoni d'un tir absolument létal (21e).
Et on peut dire que la Finlande est montée en puissance tout au long de la partie. La Suisse n'a pas mal appréhendé les quarante dernières minutes, mais force est de constater que ce fut plus dur dans le troisième tiers pour Kukan & Cie.
Mais la sélection à croix blanche a su profiter d'une rare occasion pour égaliser. Venu appuyer l'attaque, Roger Karrer a inscrit un 2-2 assez inattendu (51e) à la suite d'un bon travail d'Andrighetto. La première triplette suisse fut d'ailleurs de tous les bons coups.
La Suisse ne se cache pas
En prolongation, la Suisse ne s'est pas cachée face aux champions du monde et olympiques en titre. Patrick Fischer a même proposé à deux reprises un trio composé de trois attaquants pour les cinq minutes supplémentaires.
Tout s'est finalement décidé aux tirs au but. Dans cet exercice, Tyler Moy et Damien Riat ont trouvé la faille, tandis que Genoni n'a été battu qu'à une seule reprise.
Passion
«C'est notre cœur qui a fait la différence. Dès le début, nous nous sommes battus avec passion pour chaque centimètre», s'est réjoui Patrick Fischer, dont les joueurs ont tout de même éprouvé quelques difficultés au début.
Mais ils ont rapidement trouvé le rythme. «Nous savons maintenant ce dont les joueurs ont besoin pour être prêts», a poursuivi le coach national. «Contre un tel adversaire, tu dois l'être, sinon tu te fais écraser. Nous avons certainement aussi eu la chance de notre côté, nous avons marqué au bon moment».
Les Suisses ont qui plus est joué très fort en défense, n'accordant que 16 tirs cadrés aux Finlandais. «Tout le monde a travaillé extrêmement dur en défense, c'est notre ADN», a souligné Patrick Fischer, dont l'équipe affrontera la Suède samedi à 11h30 pour son deuxième match dans ce tournoi.