Septième de National League à trois points du top 6, le LHC n'est pas encore là où il veut être. Pour se hisser dans les premières places, le LHC doit impérativement trouver de la constance, comme le décrit Floran Douay au podcast «Cold Facts».
Cela ressemble à une lapalissade, mais pour qu'une équipe performe, elle a besoin de confiance et de constance. Les deux vont généralement de pair. A Lausanne si l'on semble gentiment trouver ou retrouver la confiance, la constance demeure toujours un objectif à atteindre.
«Des fois on est bon à la maison, des fois à l'extérieur, résume l'entraîneur lausannois John Fust. C'est des saisons comme ça. Il y a des trends. Alors soit on vit avec, soit on les casse. On essaie de le casser et on l'a fait contre Fribourg.»
La constance ne s'achète pas
Il est indéniable que Lausanne offre deux visages différents façon Docteur Jeckyll et Mister Hyde. A l'extérieur, le LHC a récolté 18 points en 10 rencontres. Seul Bienne fait mieux avec 22 points en 12 matches. Alors qu'à domicile, les Vaudois affichent 12 unités en 10 parties et pointent à la 11e place.
Auteur du premier but contre Fribourg lors de la belle victoire 6-3 mardi, Floran Douay a lui aussi plaidé pour que le club parvienne à enchaîner les performances de choix: «A nous de trouver de la constance, maintenant. On sait qu'on a l'équipe pour et cela passe par un travail dans les deux sens de la patinoire.»
Seulement la constance ne s'achète pas. On ne met pas la main dessus par hasard en fouillant sur le net. Il n'y a pas de formule magique. L'attaquant français apporte tout de même une explication: «La constance ce n'est pas qu'en match. C'est aussi à l'entraînement. C'est de mettre de l'intensité tous les jours quand on vient à la patinoire. Et enchaîner les bons matches, même si on ne va pas tous les gagner. On ne peut pas gagner 52 matches, par contre on peut offrir le plus souvent des bonnes performances.»
Trouver une bonne balance
De Floran Douay à John Fust en passant par Joël Genazzi, tout le monde s'accorde à dire que le LHC possède suffisamment de talent pour réussir. «C'est vraiment dans la manière que cela se passe, décortique Floran Douay. Contre Rapperswil, on a perdu et il n'y avait pas la manière. On a le droit de perdre, mais pas comme ça. En ce moment il y a trop de hauts et de bas, il faut que la ligne soit au milieu et que l'on trouve notre rythme de croisière.»
Après avoir fait face à cinq matches en sept jours, Lausanne a livré une très bonne prestation offensive contre Fribourg à partir de la 10e minute. Assez pour parler de match référence? «Offensivement le match contre Fribourg peut être vu ainsi, oui, conclut Floran Douay. Mais il y a des erreurs défensives à ne plus commettre. Parce que quand on commence à marquer des buts, cela donne confiance au groupe et tout le monde à tendance à se porter à l'attaque et oublie l'aspect défensif. C'est à nous de trouver une balance pour jongler entre les deux.»