Malgré une élimination amère en quarts de finale contre Davos, les Rapperswil-Jona Lakers ont fait juste dans de nombreux domaines cette saison. Le bon cap est pris de manière définitive.
Le match était terminé depuis longtemps que de nombreux fans fêtaient l'équipe comme si elle avait décroché sa place en demi-finale. Pourtant, les Saint-Gallois avaient échoué après avoir mené 3-0 dans la série, mais en finissant par perdre 3-1 la septième partie décisive. «C'est beau de voir comment les fans ont évalué à sa valeur ce que l'équipe a fourni», relevait le directeur sportif Janick Steinmann dans une interview avec Keystone-ATS.
Certes, les Lakers avaient atteint les demi-finales l'an dernier alors qu'ils avaient terminé à la 10e place de la qualification. Cette saison, ils ont bouclé la saison régulière avec un quatrième rang, sans jamais devoir trembler pour une place directe en play-off. Un résultat spectaculaire quand on se souvient que les deux saisons qui ont suivi la promotion en 2018 se sont bouclées avec la dernière place de la qualification.
Les supporters n'étaient pas les seuls à trouver de la grandeur dans ce revers, Steinmann cherchait aussi à souligner le positif malgré une fin d'aventure abrupte. Il ne voulait même pas stigmatiser le déroulement du 5e match perdu 2-3 après prolongation alors que les Lakers menaient encore 2-0 à la 58e minute et qu'ils ont encore adressé sept tirs sur la cage davosienne.
Il ne veut même pas entendre l'argument d'une plus grande expérience des Grisons: «Nos jeunes joueurs ont accompli un job incroyable. Le hockey est un sport franc. C'est toujours la meilleure équipe qui remporte une série de play-off et cette fois, ce fut Davos.»
Il ne veut songer qu'aux vacances en premier avant de prendre d'autres décisions. Il va essayer d'améliorer son cadre de joueurs suisses. Côté étrangers, avec Roman Cervenka, Andrew Rowe, Emil Djuse et Maxim Noreau, qui arrivent des Zurich Lions, quatre des six places sont déjà attribuées. Les Lakers utiliseront-ils le contingent complet de renforts étrangers? «Cela dépend du budget», précise Steinmann.