Les Mondiaux dames vont débuter vendredi à Calgary, avec quatre mois de retard. En avril, les Suissesses avaient appris le report de l'épreuve prévue alors à Halifax douze heures seulement avant de monter dans l'avion pour le Canada.
Le championnat du monde avait déjà été annulé en 2020 en raison de la pandémie. Il avait été dans un premier temps fixé pour mars 2021, avant d'être repoussé en avril, puis encore annulé à cause du Covid-19. La Fédération internationale (IIHF) a ensuite décidé de le programmer en été.
Vacances sacrifiées
Ce changement a évidemment provoqué des questions de logistique et d'organisation, et pas seulement pour les Suissesses. Les joueuses ont dû sacrifier leurs vacances estivales pour partir à la conquête des médailles mondiales.
Disputer des Mondiaux en plein été ne gêne personne dans le camp suisse. «Je vois ça même plutôt comme une chance», dit le sélectionneur Colin Muller. «Pour une fois, le hockey féminin sera au premier plan puisqu'il n'y aura pas d'autres tournois en concurrence.»
Muller vivra son premier championnat du monde dans le costume du sélectionneur. Il a pris ses fonctions en été 2019. Depuis lors, l'ancien joueur, qui a connu ses plus grands succès avec Zoug, n'a dirigé son équipe que lors de tournois amicaux.
Message de Guy Parmelin
Il estime néanmoins que ses protégées sont prêtes pour ce rendez-vous, après des semaines intenses d'entraînement. Comme les autres équipes à leur arrivée au Canada, les Suissesses ont dû rester durant cinq jours en quarantaine dans leur chambre d'hôtel respective.
Elles ont suivi des séances d'entraînement par Zoom. Le président de la Confédération Guy Parmelin leur a fait la surprise d'une communication par vidéo durant laquelle il a posé et répondu à des questions.
Le tour préliminaire s'apparentera à un tour de chauffe, les cinq équipes du groupe A étant déjà certaines de figurer en quarts de finale. Elles y seront rejointes par les trois premiers du groupe B. Les Suissesses affronteront dans l'ordre les Etats-Unis, la Russie, le Canada et la Finlande.
L'objectif du tournoi pour la sélection helvétique? «Nous voulons défendre notre place parmi les cinq meilleures équipes», dixit Colin Muller.