Bien que la Suisse ait gâché une avance de trois buts (5-2) contre la Finlande dans son premier match du troisième tournoi Euro Hockey Tour, l'entraîneur Patrick Fischer voulait retenir le positif avant l'envol pour Malmoe.
«C'est clair que nous devions gagner ce match», relevait Fischer envers Keystone-ATS après la défaite 5-6 aux tirs au but jeudi à Zurich. «J'ai vu cependant beaucoup de bonnes choses, je ne peux pas reprocher à l'équipe d'être devenue passive. Les Finlandais n'ont pas eu chance sur chance.» Ils ont réussi à marquer deux de leurs trois buts en supériorité numérique, le 4-5 (42e) fut le fruit d'un engagement gagné.
Fischer a apprécié le fore-checking agressif déployé par son équipe – «cela les a beaucoup gênés». Dans la zone défensive, ils ont joué d'une manière très perturbante pour l'adversaire. Seul le comportement dans la zone neutre a mécontenté Fischer.
Malgré la présence de nombreux joueurs suisses inexpérimentés à ce niveau, ils furent prêts dès le début du match. «Nous étions conscients de devoir être prêts dès lundi et nous nous sommes bien préparés», explique Fischer. «C'était une occasion pour beaucoup de se montrer. Pour les «prospects», c'est toujours plus difficile en National League de décrocher du temps de glace. Nous étions physiquement présents, nous avons eu la chance nécessaire de notre côté et le portier finlandais (réd: Emil Larmi) n'a pas vécu son meilleur jour sur la glace. Chacun a pris son coeur en mains et a joué courageusement. Dommage de n'avoir pas accroché la victoire à la maison.
Dix revers de rang contre la Suède
Fischer a aligné quatre débutants contre la Finlande. Parmi eux, Simon Knak, s'est illustré avec un but et un assist. Pour l'attaquant de Davos ce n'était qu'accessoire. «C'est, certes, beau, mais malheureusement nous n'avons pas pris les trois points.»
Et Knak de poursuivre: «Nous possédons de bons leaders dans l'équipe, qui tirent les jeunes derrière eux. Cela nous rend plus libérés et nous permet de montrer notre meilleur hockey.» De son point de vue, pourquoi la Suisse ne s'est pas imposée malgré un score de 5-2? «Nous avons un peu levé le pied de l'accélérateur au troisième tiers-temps et ils en ont rajouté un peu en face.»
Après le voyage vendredi à Malmoe, les Suisses affronteront samedi la Suède, contre qui ils ont perdu dix matches de rang. Fischer n'est pas trop obnubilé par cette série négative. «Ce serait naturellement beau de battre les Suédois, mais pour y parvenir nous devons logiquement en faire beaucoup.»
sfy, ats