Mondial 2019
Les choses sérieuses commencent pour la bande à Fischer

ATS

17.5.2019

Week-end de prestige pour l'équipe de Suisse au Championnat du monde. Invaincue en quatre matches, la sélection de Patrick Fischer doit passer au révélateur avec deux matches contre la Suède et la Russie.

Les choses sérieuses commencent pour la bande à Fischer...
Les choses sérieuses commencent pour la bande à Fischer...
Keystone

On peut dire que les choses sérieuses commencent pour la bande à Fischer. Après avoir écarté les quatre adversaires à sa portée, la Suisse voit se dresser devant elle une Suède pour le moins solide et une Sbornaja constellée d'étoiles, avant de terminer le tour préliminaire mardi contre la République tchèque.

En dépit de ses quatre succès, l'équipe de Suisse est encore en rodage et c'est tout à fait normal. Un Championnat du monde ne se gagne pas lors de la première semaine de compétition. Ce que l'épopée de Copenhague nous a appris, c'est que la force du groupe se construit petit à petit.

L'an dernier, la Suisse se retrouvait face aux mêmes adversaires pour son deuxième week-end. Une défaite 4-3 contre les Russes et un revers 5-3 contre les Suédois avaient rappelé que l'équipe nationale n'était pas loin du gotha, mais qu'elle devait encore progresser. Elle avait ensuite battu la France, avant de prendre le meilleur sur la Finlande en quarts de finale et sur le Canada en demies pour échouer aux tirs au but contre la Suède.

Les Russes en favoris

Avec ce qu'elle a montré dans le tournoi jusqu'à présent, la Suisse peut battre la Russie et la Suède. Ce sera difficile, mais elle en a les capacités. Parce que les joueurs ne veulent plus des défaites honorables depuis bien longtemps et qu'ils ont conscience de leur valeur.

C'est sûr qu'un Philipp Kurashev aura les papillons dans le ventre dimanche soir en prenant un face-off face à Evgueni Malkin, mais le jeune homme de 19 ans ne donne pas l'impression d'être plus perturbé que ça. «Toute ma famille va regarder le match, ce sera fun», a-t-il sobrement répondu.

Le fun, tout le monde espère le voir sur la glace avec une Red Machine en mode char d'assaut. Forte de ses superstars Ovechkin, Malkin, Kucherov, Kuznetsov et Kovalchuk, la Russie fait saliver les amateurs de beau jeu. Mais les artistes ont leur point faible et si tout ne tourne pas comme ils le souhaitent, la Suisse aura très certainement un coup à jouer.

Niederreiter présent lundi

Mais avant ce duel de gala, c'est la Suède qui se présente samedi. Comme la Suisse, les Scandinaves ont pu compter sur quelques renforts de NHL en cours de route avec les arrivées de John Klingberg (Dallas) et Gabriel Landeskog (Colorado). Deux leaders naturels qui vont augmenter encore le niveau déjà très élevé de cette Suède désireuse de réussir le triplé afin d'offrir une deuxième médaille d'or à son légendaire gardien Henrik Lundqvist.

Du côté de Patrick Fischer, on attend avec impatience Nino Niederreiter, éliminé des play-off de NHL avec Carolina. Le Grison ne sera pas là ce week-end, mais il sera présent lundi et pourra être aligné mardi contre les Tchèques à 12h15. L'entraînement de la Suisse étant programmé le matin, il y a des chances que l'on ne sache pas dans quelle ligne le joueur des Hurricanes sera intégré. Mais voilà un problème pour le moins mineur dans l'esprit du sélectionneur.

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