Romain Loeffel a disputé son 99e match avec l'équipe de Suisse contre la Lettonie. Vendredi face à la Slovaquie, il franchira un joli cap, avec pas moins de 100 sélections.
«Ca fait plaisir d'être centenaire, lâche le Neuchâtelois en rigolant. J'ai toujours voulu être au top et jouer un rôle en équipe nationale. J'ai commencé à la Deutschland Cup en 2014. Les années ont passé et me voilà à 30 ans avec 100 sélections, je suis content.»
Content mais dans l'incertitude concernant le début de l'année 2022 et les JO de Pékin. «On ne sait pas beaucoup de choses, poursuit-il. On ne sait pas combien de défenseurs seront retenus et si la NHL sera là. On ne sait pas si tout le monde est vacciné et si on pourra tous partir. On ne sait pas et on ne peut rien gérer.»
Le futur défenseur de Berne possède un profil offensif avec la chance d'être droitier. «Je ne vais pas me comparer à un profil comme Heldner, c'est clair. Je sais bien contre qui je suis en concurrence.»
Concurrence oblige
Une concurrence qui existe, même si Patrick Fischer ne va pas partir en Chine avec beaucoup de néophytes. «Le fait d'avoir déjà connu des grands rendez-vous peut donner un avantage, c'est clair, analyse Loeffel. Patrick me connaît bien et sait de quoi je suis capable. Mais les nouveaux arrivent et il ne faut pas se reposer sur ses lauriers. Je ne fais en tout cas pas partie des joueurs qui sont sûrs d'être sélectionnés. Je me bats toujours comme s'il fallait repartir à zéro. Je pense d'ailleurs qu'il n'y a pas de joueurs qui se disent que leur ticket est assuré.»
Et le Neuchâtelois de conclure en étayant son propos et en mettant en avant ses qualités d'adaptation: «En club, tu as tes habitudes. Là tu dois montrer que tu es capable de t'adapter. Et c'est comme ça pour les JO et les Mondiaux. Je joue avec Christian Marti et on s'entend bien. Si tu ne peux pas le faire là, tu ne pourras pas le faire lors des gros rassemblements.»