Mark Streit a expliqué à l'ats les raisons de son choix de prendre sa retraite sportive. Le Bernois rêve désormais de ski, de randonnées et de pêche.
"Mes projets étaient différents en début de saison, reconnaît-il. Mais c'est comme ça, on ne peut pas tout prévoir. J'ai pris le temps de la réflexion mais tout a m'a semblé plus clair quand il n'y avait plus d'option en NHL."
Le défenseur reconnaît avoir eu des discussions avec le CP Berne. "Ca aurait était beau de revenir en Suisse, car je ressens toujours du plaisir à jouer. Mais ça ne s'est pas fait. C'est bien aussi de partir en tant que joueur de NHL."
Sa blessure à l'épaule, qui nécessite une opération, a bien évidemment dicté son choix. "Je souffre depuis un an. Si j'avais été un tennisman, j'aurais dû prendre ma retraite immédiatement. J'essaie maintenant d'organiser l'intervention à Philadelhpie."
Streit est également revenu sur la dégradation subite de sa situation à Montréal. "Le General Manager Marc Bergevin m'a appelé pour me dire que j'étais soumis au ballottage. je ne m'y attendais pas et j'ai été déçu. Si j'avais été mauvais pendant dix matches, j'aurais compris. Mais je n'ai pas eu ma chance. J'ai toutefois appris que ce genre de décision ne sont pas personnelles, c'est du business. Je peux me regarder dans un miroir: j'ai joué plus longtemps en NHL qu'espéré. J'en suis fier et reconnaissant."
Le vainqueur de la Coupe Stanley 2017 ne se fait "pas de souci" pour son avenir immédiat. "Je vais prendre un peu de distance, soigner mon épaule. En décembre, j'aurai 40 ans et mon programme jusqu'à la fin de l'année est plutôt plein. Et puis je veux aller skier, marcher en montagne ou aller pêcher. Faire ces choses pour lesquelles je n'avais pas le temps. Et puis je ferai sans doute quelque chose qui me comble. Le hockey est la solution évidente. Je me vois travailler avec les jeunes."
Retour à la page d'accueil