En pleine affaire "Babcock" en NHL, l'ancien joueur de Genève-Servette, Chris Rivera, a accusé son ancien coach, Chris McSorley, de l'avoir "détruit" lorsqu'il évoluait sous le maillot grenat.
Plusieurs voix, dont les joueurs Chris Chelios et Johan Franzen, s'élèvent depuis quelques jours en Amérique du Nord pour dénoncer les maltraitances des entraîneurs faites aux hockeyeurs de NHL.
En effet, Mika Babcock, coach dans le passé des Detroit Red Wings et des Toronto Maple Leafs entre autres, est accusé par certains anciens de ses joueurs d'avoir été trop virulent avec eux. Johan Franzen, ex-attaquant de Red Wings, l'a notamment qualifié "d'être humain horrible" dans un entretien au site suédois "Expressens".
Ces dénonciations ont également déclenché des réactions en Suisse. Chris Rivera, qui a porté jusqu'en 2015 les couleurs du Genève-Servette HC, a laissé entendre sur Twitter lundi qu'il avait vécu la même expérience avec son ancien coach chez les Grenats, Chris McSorley. "Plus j'entends des histoires sur le Babcock, plus ça me rappelle les années avec McSorley", a-t-il écrit dans un premier temps.
Ce tweet assez flou a laissé plusieurs interrogations en suspens. Mais l'attaquant de 33 ans, qui a mis fin à sa carrière professionnelle en 2018, a donné davantage de précisions dans un second message.
"(...) Avec le recul, je vois que ce n'était pas normal. Il y a beaucoup de chose à dire sur ce mec (ndlr: Chris McSorley) qui m'a certes formé mais qui m'a aussi détruit en tant que personne et joueur", a expliqué celui qui a fait ses classes juniors au sein de l'organisation genevoise. Souhaitant à l'avenir devenir entraîneur, Rivera a aussi assuré qu'il "ne fera jamais ça à (ses) joueurs".
Contacté par "Le Matin", Chris McSorley n'a pour sa part pas désiré s'étaler sur le sujet. "Je suis un coach qui pousse ses joueurs au maximum pour en extraire le 110%. Avec Rivera comme avec n’importe quel autre, j’ai toujours cherché à faire de mon mieux pour développer mes joueurs en tant que personnes et de gagner des matches", a déclaré l'Ontarien de 57 ans.
"La vie est toujours trop courte dans le management pour que tout se termine toujours comme chacun l’espère. Ça n’a rien de personnel. Je ne suis pas en guerre avec Chris Rivera", a finalement ajouté McSorley, avant de souhaiter le meilleur à son ex-joueur dans sa future vie de coach.
Pour sa part, le Genève-Servette HC n'a pas souhaité réagir aux accusations de Chris Rivera envers le directeur sportif des Grenats.