La NHL a décidé de ne pas interrompre son Championnat pendant la pause olympique. Ainsi, il n'y aura aucun joueur de la meilleure ligue du monde à Pékin. Le directeur des équipes nationales suisse, Lars Weibel réagit.
L'ancien portier répond à la question de savoir ce qu'il ressent après cette défection: «C'est vraiment dur. Chaque fonctionnaire, chaque joueur, chaque fan rêve de se mesurer aux meilleurs du monde. C'est méga dommage pour le hockey.» En outre, il regrette de ne pas voir les «Jungs» de la NHL. «Ils seraient volontiers venus. C'est simplement un bon groupe. Ce qu'ils vont manquer sur le plan humain, est une grande perte.»
L'entraîneur de la sélection helvétique, Patrick Fischer va donc suivre son plan B, une équipe sans les cracks de la NHL. Le dernier tournoi à Viège n'en a pris que plus d'importance. Dans le Haut-Valais, il a pu observer une deuxième équipe qui était complètement différente de celle convoquée à la Deutschland-Cup en novembre.
«Je suis heureux d'être enfin au clair», relève Weibel. «Bien sûr, les grands noms manqueront. Mais il y a beaucoup de bons joueurs dans le monde. Le charme sportif est toujours aussi grand.»
Dans la sélection helvétique, une bonne moitié des joueurs seraient provenus d'Amérique du Nord, emmenée par Roman Josi, le meilleur défenseur de la NHL au cours de la saison 2019-2020. D'autres nations sont encore plus touchées que la Suisse. Ce renoncement rebrasse-t-il les chances de médaille ? «Cette question est hypothétique pour moi», lâche Weibel.
Il y a quatre ans à Pyeongchang, lorsque les joueurs de NHL étaient pour la première fois depuis 1994, les Suisses ont échoué en huitièmes de finale contre l'Allemagne (1-2 ap). La sélection allemande avait disputé ensuite la finale, où elle avait perdu en prolongation contre la Russie.