Voile Alan Roura s'offre le «Hugo Boss» d'Alex Thomson

ats

27.10.2021 - 16:14

Keystone-SDA, ats

Alan Roura a fait l'acquisition du bateau de toute dernière génération particulièrement innovant et barré par Alex Thomson. Le Genevois entend désormais gagner le Vendée Globe en 2024.

Alan Roura souhaite gagner le prochain Vendée Globe.
Alan Roura souhaite gagner le prochain Vendée Globe.
KEYSTONE

A seulement 28 ans, Roura se retrouve à bord du monocoque volant le plus surprenant de la flotte de la dernière édition du Vendée Globe, grâce à un mécène qui a financé l'achat du voilier. Ce mécène ne veut, toutefois, pas être visible.

«Ce bateau, il fait rêver ! Il a fait peur à tout le monde quand il est sorti, avec son cockpit fermé. Et quand on voit les bateaux qui sortent aujourd'hui, beaucoup vont ressembler à celui-ci. Alex (Thomson) a toujours eu un coup d'avance sur tout le monde», a expliqué Roura à l'AFP, qui entend avec cet engin «être le plus performant le plus rapidement possible».

Alex Thomson a annoncé lundi qu'il ne s'alignerait pas au départ du Vendée Globe 2024 en tant que skipper, espérant toutefois y être présent comme manager via sa team, Alex Thomson Racing, avec laquelle il veut faire construire un nouveau «bateau volant».

Un sponsor suisse

Basé à Lorient depuis 5 ans, Alan Roura a déjà participé à deux Vendée Globe. En 2016/2017, il était le plus jeune de la flotte et a terminé 12e. En 2020, il s'est aligné avec un bateau construit en 2007 qui a connu de gros problèmes techniques et a fini 17e.

Avec l'acquisition du bateau skippé par Thomson (référencé sous l'appellation Hugo Boss 7), il aura en main un voilier qui lui fera faire un bon de trois générations de bateaux.

«J'avais pensé à faire construire un bateau mais la jauge de la classe Imoca (les bateaux du Vendée Globe, NDLR) n'a pas tant évolué que ça, les bateaux de 2020 seront toujours aussi performants sur le prochain Vendée Globe. Ce fameux Hugo Boss 7 était le bateau le plus abouti», a commenté le navigateur genevois

Alan Roura négocie depuis six mois pour acquérir ce voilier. Il travaille aussi pour monter un budget de fonctionnement et indique pouvoir annoncer très prochainement un partenaire-titre, qui sera suisse.



«C'est vraiment le projet d'une vie. Le choix du bateau a énormément joué dans la balance, et mon expérience derrière», a souligné le jeune marin concernant sa quête de sponsors.