Près de deux semaines après avoir été suspendue 18 mois pour manquements aux obligations de localisation, la cavalière française Morgan Barbançon-Mestre a pris acte mardi de sa sanction mais s'est dit victime depuis d'accusations «mensongères» de maltraitance animale.
«Ma condamnation au TAS était un lourd fardeau à porter, et je l'ai accepté avec espoir en allant de l'avant», écrit-elle sur Instagram. Elle ajoute dans son message que depuis sa condamnation, elle est la cible d'accusations de maltraitance à l'égard des chevaux dont elle et son équipe ont la charge.
«Le fait que ces allégations s'appuient sur ma condamnation au TAS est très éloigné de la vérité», poursuit-elle, qualifiant ces accusations de «mensonges». «Toute affirmation selon laquelle je mettrais en péril le bien-être de mes chevaux est tellement absurde que je suis bouleversée à l'idée que quelqu'un puisse même le penser», écrit-elle.
Le 14 juin, le Tribunal arbitral du sport (TAS) a suspendu la cavalière pour 18 mois, sanctionnant ses trois manquements aux obligations de localisation dans le cadre de la lutte antidopage entre avril 2022 et avril 2023. Morgan Barbançon-Mestre n'avait pas encore réagi à cette décision en appel.
Privée de JO «à la maison»
En première instance, le 29 avril, elle avait été suspendue pour trois mois par la commission des sanctions de l'Agence antidopage française - un organe indépendant. La cavalière comme l'AFLD, pour des motifs opposés, avaient fait appel de cette condamnation devant le TAS.
Cette sanction prive Barbançon-Mestre de toute compétition nationale ou internationale jusqu'au 10 octobre 2025, à commencer par les Jeux olympiques de Paris (26 juillet - 11 août) a noté la Fédération française d'équitation (FFE).