La sprinteuse américaine Deajah Stevens, finaliste olympique sur 200 m, a été suspendue 18 mois. Ceci pour manquements à ses obligations de localisation antidopage, a annoncé l'Unité d'intégrité de l'athlétisme (AIU).
La période de suspension de l'athlète, qui était déjà suspendue provisoirement, débute rétroactivement le 17 février. Stevens, qui peut faire appel, se voit donc privée des Jeux olympiques de Tokyo, désormais prévus en 2021 (du 23 juillet au 8 août).
Agée de 25 ans, l'Américaine avait terminé 7e des derniers Jeux olympiques à Rio en 2016 et 5e des Mondiaux de Londres en 2017, année où elle avait été sacrée championne des Etats-Unis.
Sa compatriote Gabrielle Thomas (23 ans), qui était suspendue provisoirement pour les mêmes raisons, a elle été blanchie par l'AIU, l'organe qui a suspendu provisoirement le champion du monde du 100 m Christian Coleman, lui aussi pour trois manquements à sa localisation antidopage.
Selon les règles anti-dopage en vigueur, les athlètes doivent indiquer leurs localisations géographiques aux instances de lutte contre le dopage 90 jours à l'avance afin de permettre des contrôles inopinés hors compétition chaque jour de l'année. Trois manquements à ces obligations en douze mois constituent une infraction antidopage.