Magic Johnson a justifié lundi sa démission-surprise de son poste de président des Lakers en avril par sa relation conflictuelle avec le manageur général Rob Pelinka.
L'ancien meneur des Lakers a accusé Pelinka d'avoir dénigré son travail en public et auprès de la presse. «Ce n'était plus enthousiasmant de venir travailler, surtout qu'il me fallait travailler au côté de (Pelinka) qui voulait ma place», a expliqué Johnson sur la chaîne de télévision ESPN. «J'ai commencé à entendre +Magic, il paraît que tu ne travailles pas assez et que tu ne viens jamais au bureau+. Des employés des Lakers m'ont dit que c'était Rob qui disait tout cela sur moi», a-t-il poursuivi.
Le quintuple champion NBA a révélé que la goutte d'eau qui avait fait déborder le vase pour lui avait été la gestion du cas de l'entraîneur Luke Walton. Johnson avait obtenu son renvoi après trois réunions avec la présidente exécutive et co-propriétaire Jeanie Buss, mais elle est finalement revenue sur cette décision. «C'est là que j'ai compris qu'il était temps de partir, on dit des choses sur moi derrière mon dos, je n'ai pas le pouvoir de prendre des décisions», a-t-il résumé.
Luke Walton a finalement été limogé par les Lakers quelques jours après la fin de la saison régulière. Il a depuis été remplacé par Frank Vogel, ancien coach d'Indiana et Orlando.
ATSa
