La Nigériane Blessing Okagbare, suspendue pour dopage à l'hormone de croissance le jour des demi-finales du 100 m des JO de Tokyo, se voit aussi reprocher un contrôle positif à l'EPO plus tôt dans la saison. L'Unité d'intégrité de l'athlétisme (AIU) l'a annoncé jeudi.
Parmi les outsiders du 100 m, la vice-championne olympique 2008 du saut en longueur avait été suspendue provisoirement et exclue des Jeux de Tokyo juste avant les demi-finales de la ligne droite le 31 juillet pour dopage à l'hormone de croissance. Elle avait été testée positive hors compétition, le 19 juillet en Slovaquie.
L'AIU précise dans un communiqué que la sprinteuse a aussi été contrôlée positive à l'EPO lors de la réanalyse d'un échantillon prélevé hors compétition au Nigeria le 20 juin. L'organisme indépendant, chargé de la lutte antidopage dans l'athlétisme depuis 2017, lui reproche une troisième atteinte aux règles antidopage pour son «refus de coopérer» au cours de l'enquête.
Le gendarme antidopage accuse ainsi Blessing Okagbare (33 ans samedi) de ne pas avoir fourni «certains documents essentiels, archives et disques durs». L'athlète nie tout ce qui lui est reproché et son cas sera porté devant le tribunal disciplinaire, précise le communiqué.