Interrogé lundi sur la suspicion que sa domination écrasante sur le Tour de France peut générer, Tadej Pogacar (UAE) a invoqué les «nombreux contrôles» antidopage dont il fait l'objet.
«Quand quelqu'un ne croit pas en moi, j'essaie toujours de prouver qu'il a tort», a expliqué le vainqueur sortant.
Concernant le dopage, «nous avons de nombreux contrôles pour donner tort aux sceptiques», a poursuivi le Slovène de 22 ans, interrogé lors de la première journée de repos.
Pogacar a assuré «par exemple» avoir été testé trois fois la veille, deux fois avant le départ et une après l'arrivée de la 9e étape à Tignes.
En revenant sur le Tour un an après avoir arraché le maillot jaune à Primoz Roglic (Jumbo) la veille de l'arrivée à Paris, «une de mes plus grandes motivations était de montrer que ce n'était pas un accident, basé sur un seul contre-la-montre».
«Cette année, je suis motivé à l'idée de me prouver et de prouver au monde ce que je peux faire», a martelé Pogacar.
Vainqueur du premier contre-la-montre du Tour mercredi à Laval, le leader de l'équipe UAE s'est emparé du maillot jaune samedi après avoir distancé tous ses adversaires au classement général.
A la veille de la dixième étape, le Slovène possède plus de cinq minutes d'avance sur Rigoberto Uran (3e, EF Education), son premier rival pour le classement général.