NBA Miami arrache un 6e match

ATS

10.10.2020 - 07:28

Miami n'est plus mené que 3-2 par les Lakers dans les finales NBA. Encore porté par un immense Jimmy Butler, le Heat a remporté l'Acte V de la série 111-108 face à la franchise de Los Angeles.

Butler (à droite) a porté le Heat vers la victoire vendredi
Butler (à droite) a porté le Heat vers la victoire vendredi
Source: KEYSTONE/EPA/ERIK S. LESSER

Le Heat, dont c'est la 6e finale en 15 ans (trois ont été remportées en 2006, 2012, 2013), entretient donc le suspense. Bien qu'encore privé de son meneur Goran Dragic, qui souffre d'une aponévrose plantaire au pied gauche, il a montré de formidables ressources pour priver L.A. d'un sacre que beaucoup lui promettaient dès vendredi.

Même dos au mur, le Heat, formidable d'abnégation et de courage, a su trouver des solutions. Jimmy Butler a refait le coup du match no 3, durant lequel il avait élevé son niveau de jeu avec un triple double. Auteur de 35 points, 12 rebonds et 11 passes, auxquels on peut ajouter 5 interceptions, il a une nouvelle fois été déterminant.

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Dans le sillage de son leader qui n'a cessé ces dernières 48 heures d'afficher sa confiance en ses partenaires et d'assurer que le combat n'était pas fini, c'est le shooteur Duncan Robinson qui a été le facteur X de l'équipe. Il a réussi ses sept paniers derrière l'arc pour inscrire 26 points.

Comptant jusqu'à 11 points d'avance dans le premier quart-temps, le Heat a mené quasiment tout le temps. Jusqu'à ce que les Lakers reprennent par deux fois l'avantage dans le «money time», grâce à LeBron James, extraordinaire de volonté, qui a tout fait pour forcer leur destin avec ses 40 points et 13 rebonds, mais en vain.

Anthony Davis a été aussi courageux, se faisant mal au talon droit puis à la cheville gauche, mais serrant les dents pour peser dans cette rencontre (28 points, 12 rebonds). Mais les deux stars étaient un peu seules, dans une équipe où seul Kentavious Caldwell Pope a aussi eu de l'impact (16 points).

Pour ce match, les Lakers de L.A. portaient le fameux maillot «Mamba Edition» créé par le regretté Kobe Bryant. Celui avec lequel ils s'interdisent de perdre. Mais Jimmy Butler et les siens en ont décidé autrement, et mérité de croire en leur propre étoile brillante.

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